• Vu d'Algérie. Daech ne pourra jamais brûler notre tolérance et l’humanisme de l'islam

     

                                                                                                                      A Amman, le 4 février, des Jordaniens prient pour le pilote jordanien assassiné, le 3 février, par les terroristes de l'Etat islamique - AFP PHOTO / STR

    En réaction à l’assassinat du pilote jordanien par l’organisation Etat islamique, Abdou Semmar, éditorialiste sur le site Algérie-Focus, appelle à la tolérance et à la diffusion du savoir contenu dans le Coran

     

    Daech [acronyme arabe de l’organisation État islamique (EU)] repousse encore plus loin sa barbarie et sa sauvagerie. Le 3 février, l’organisation terroriste a frappé fort pour expliquer au monde entier qu’elle ne reculera jamais pour atteindre ses objectifs. Daech, en brûlant vif dans une cage un pilote jordanien, un musulman comme nous tous, a démontré qu’elle était capable d’égorger, de massacrer, de crucifier et de torturer. En franchissant un nouveau palier dans l’horreur, l’EI déshonore encore notre religion.

    L’organisation souille notre islam. Elle humilie notre foi universelle et foule aux pieds les valeurs humanistes qui ont fait la grandeur de l’islam pendant des générations entières. L’EI, ce monstre, a prouvé définitivement que la dignité humaine n’a plus aucune place dans son jeu terroriste. La mise en scène de cet “autodafé” explicite clairement le message de l’EI : horrifier, effrayer pour s’imposer.

    Les images épouvantables du supplicié qui ont été diffusées le 3 février sur les sites djihadistes et même simplement islamistes ont été soigneusement préparées, minutieusement bien montées pour procurer des sentiments de dégoût et de terreur à tous ceux et celles qui verront cette vidéo, dont nous avons fait le choix de ne pas diffuser les images, afin de ne pas relayer cette propagande terroriste.

    Le visage défait du pilote jordanien

    Mais soyons lucides : l’es  n’a plus besoin des médias pour propager ses messages. Il est devenu un média à part entière avec son propre langage et ses propres canaux de diffusion. Quand on revoit la manière dont ce pauvre pilote jordanien portant la tenue orange des prisonniers du groupe terroriste, faisant référence aux détenus islamistes emprisonnés à Guantánamo, a été enfermé dans une cage en fer posée au milieu d’une rue déserte, on comprend nettement que l’EI ne s’est pas contenté d’assassiner ou de brûler quelqu’un. Mais cette organisation terroriste a développé toute une symbolique pour s’adresser, d’abord et avant tout à nous autres musulmans, pour nous avertir : voilà ce qui va vous arriver si vous faites un autre choix que celui de notre projet de société.

    Les flammes, montrées dans la terrible vidéo de l’état islamique, qui viennent jusqu’à ce pilote jordanien, l’encerclent et consument ses vêtements jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’une boule de feu, sont quelque part une métaphore qui incarne les combattants assoiffés de sang de Daech. Ces combattants, telles ses flammes dévorant le corps du pilote jordanien, cherchent à engloutir notre monde musulman et envahir nos pays pour nous imposer une certaine vision criminelle de l’islam. La vidéo dure vingt-deux minutes et montre le visage défait du pilote jordanien sous plusieurs angles. Et, au final, cette image saisissante que personne ne va oublier : lorsque le feu s’empare de son corps, le pilote jordanien reste calme et s’abandonne à son sort cruel.

    Se battre pour renforcer la tolérance

    L’ES nous invite-il, nous autres musulmans qui lui opposons une vive résistance, à nous préparer pour vivre le même sort ? Décidément, oui ! Mais ce que Daech ignore, c’est qu’il ne pourra jamais, au grand jamais, brûler nos âmes façonnées par la tolérance, le génie et l’humanisme de l’islam d’Averroès [ou Ibn Rochd de Cordoue, grand philosophe andalou de langue arabe du XIIᵉ siècle], d’Ibn Sina [ou Avicenne, grand philosophe persan, fin IXe début Xe siècle] de Mohamed Arkoun [intellectuel algérien spécialiste de la pensée islamique et défenseur d’un islam repensé, mort à Paris en 2010] ou d’Abid El-Jabiri [philosophe marocain mort en 2010 à Casablanca].

    Aucune mise en scène aussi horrible soit-elle ne nous fera oublier que le meurtre, l’assassinat, le terrorisme et l’autodafé n’ont pas leur place dans notre religion. Se battre pour renforcer la tolérance, l’ouverture à l’autre, l’émancipation de l’amour, la défense de la liberté, la paix et la diffusion du savoir original contenu dans le Coran serait un grand hommage qu’on rendra à la gloire de l’islam et une belle riposte à ces criminels qui veulent nous brûler à défaut de pouvoir nous convertir.


    votre commentaire
  •  

     le vote s’échange contre le couffin du Ramadan !

     

      

     

    Les autorités algériennes se surpassent à chaque événement électoral. Si seulement elles pouvaient mettre une once de leur "ingéniosité débordante" au service du citoyen, le pays se porterait mieux. Mais hélas !

     

    Nous allons vous raconter ici la dernière idée, où plutôt un subterfuge qu’ont trouvé nos présidents d'assemblées communales pour obliger les gens à aller voter en mai prochain : offrir le couffin du ramadan contre une inscription aux listes électorales. Les paniers contre les voix.

    C’est ainsi qu’à El Djelfa, le maire de la très respectable commune de Messaad, annonce, comme par hasard, l’ouverture dès maintenant, des inscriptions pour bénéficier du panier de ramadan pour l’année en cours. Trop tôt, diront benoitement les administrés de cet édile ! Mais notre premier magistrat a sa petite idée derrière ce sens de l'anticipation ! L’annonce précise que pour bénéficier du "couffin du pauvre", "l'heureux" demandeur doit se munir d’une fiche familiale et… de la preuve de l’inscription à la liste électorale !

     

    C’est à cette seule condition, que les plus démunis auront droit à leur modique "ration alimentaire" durant le mois de la miséricorde.

     

    On se souvient de l'ère du parti unique FLN qui menaçait à chaque veille d'élection ! Aujourd'hui ça n'a pas changé, le FLN est toujours là au pouvoir, ses pratiques dûment renforcées.

     

    Après les dossiers en tout genre : logement, emploi, ANSEJ… etc, voici que la carte d’électeur est impérative pour aider les plus nécessiteux d’entre nous. À croire que les représentants du pouvoir algérien font de la charité, sortent l’argent de leurs propres poches et demandent en contrepartie, une reconnaissance qui viendrait les légitimer depuis l’urne... pathétique !

     

     

     

                                                 


    votre commentaire
  •                La visite de Mme Angela MerKel  en algerie                       

     

    Résultat de recherche d'images pour "image de angela merkel la chanceliére"

     

     La visite officielle que Mme Angela Merkel, la chancelière allemande, devait effectuer en Algérie les 21 et 22 février 2017 a pour objectif principal d'imposer aux autorités algériennes – Mme Merkel a échoué à les convaincre lors de la visite de Sellal à Berlin il y a quelques mois et l'inoubliable chaplinesque scène de son oreillette – son idée majeure d'expulsion vers l'Algérie de milliers d'islamistes algériens qui ont été accueillis en Allemagne dans les années 1990.

    A cette époque, au nom de leurs valeurs, plusieurs pays européens avaient ouvert leurs portes aux islamistes du FIS dissous, vainqueur du premier tour des élections législatives du 21 décembre 1991, qui ont été massivement accueillis par ces pays après l'interruption du processus électoral, le 12 janvier 1992, et leur persécution par le pouvoir algérien.

    Déjà, en 2006, après les sanglants attentats qui ont secoué Londres le 7 juillet 2005, le gouvernement britannique, dirigé par le travailliste Tony Blair, avait proposé à certains pays arabes (Egypte, Jordanie, Libye, Tunisie, Maroc et Algérie) un projet d’accord pour la «déportation» vers ces pays des islamistes qui en sont originaires et qui vivaient en Grande-Bretagne dans le cadre du droit d'asile qui leur a été accordé par les autorités britanniques.

    Parmi les dispositions de cet accord, une clause stipule que les pays d'accueil des activistes islamistes devraient donner des assurances et fournir des garanties fermes que les islamistes extradés bénéficieront de procès justes et ne seront ni torturés ni assassinés et qu'un juge britannique vérifiera leurs conditions de détention et contrôlera le déroulement de leurs procès dans leurs pays d'origine.

    Contrairement aux autres pays arabes, l'Algérie avait rejeté cette clause et ce projet d'accord humiliant, et a imposé à la partie britannique, qui est la première responsable de la situation de ces personnes en leur ouvrant grandes ses portes pour faire de la capitale britannique leur bastion (Londonstan), la négociation et la signature d'une convention d'extradition classique.

    Mme Merkel, qui ne cache pas sa détermination et son empressement à renvoyer chez eux les quelque 15 000 indésirables islamistes maghrébins et leurs familles – qui ne risquent, selon elle, rien dans leurs pays qu'elle a qualifiés de «sûrs et de respectueux des droits de l'Homme» –, a opté pour la solution d'urgence de l'expulsion avec une indemnisation symbolique pour faciliter leur insertion dans leurs pays respectifs et refuserait la solution de la signature de conventions d'extradition, dont la procédure est longue et incertaine, car elle privilégie le cas par cas et non pas la solution globale souhaitée par Mme Merkel.

     

    Bouteflika accédera-t-il à la demande des Allemands ?


    votre commentaire
  •   Le procès du régime Kadhafi n'a pas été équitable

     

    Selon un rapport de l'ONU, publié mardi à Genève, un dossier d'accusation complet aurait pu clarifier les circonstances du soulèvement qui a abouti au décès de Muammar Kadhafi.

     

    Les avocats ont fait face à plusieurs reprises à des difficultés d'accès à leurs clients en privé ou au dossier.

    Les avocats ont fait face à plusieurs reprises à des difficultés d'accès à leurs clients en privé ou au dossier. Image: AFP

     

    Il y a un an la révolution commençait à gronder en Libye Le pays a fêté vendredi le premier anniversaire du soulèvement qui a entraîné la chute de Mouammar Kadhafi. Retour sur une année de révolte.

    Le procès de 37 membres de l'ancien régime libyen de Mouammar Kadhafi, dont son fils Seif al-Islam, n'a pas été équitable. Dans un rapport publié mardi à Genève, l'ONU cible de «graves violations» de la procédure, dont de longues détentions au secret.

    Le procès a eu lieu de mars 2014 à fin juillet 2015. Les allégations de torture lancées par les accusés n'ont pas fait l'objet d'investigations adaptées, disent le Haut Commissariat aux droits de l'homme et la Mission de l'ONU en Libye (MANUL). Ils demandent une enquête indépendante.

    Neuf condamnations à mort

    Autre problème: les avocats ont fait face à plusieurs reprises à des difficultés d'accès à leurs clients en privé ou au dossier. Les témoins de l'accusation n'ont pas été entendus. Selon le Haut Commissariat et la MANUL, un dossier d'accusation complet aurait contribué à clarifier les circonstances du soulèvement de 2011 qui a abouti au décès de Muammar Kadhafi.

    Par ailleurs, le système judiciaire libyen ne prévoit pas de procédure d'appel, mais seulement un pourvoi en cassation qui ne réexamine pas l'affaire sur le fond. Parmi les 37 prévenus, neuf ont été condamnés à la peine de mort, dont Seif al-Islam, l'ancien Premier ministre Baghdadi al-Mahmoudi et l'ancien chef des services de renseignement.

    Appel lié à la CPI par l'ONU

    Huit autres personnes s'étaient vues infliger la prison à perpétuité. Quinze avaient reçu une peine de réclusion de 12 ans, quatre avaient été acquittées et un accusé avait été déclaré irresponsable. Au total, six personnes, dont Seif al-Islam, avaient été jugées par contumace et pourraient comparaître à nouveau.

    La justice et le peuple libyens ont «laissé passer une importante occasion de se confronter aux accusés et d'engager une réflexion sur les actes de l»ancien régime", a déploré le Haut Commissaire Zeid Raad al-Hussein. Le rapport demande à la Cour de cassation de prendre en compte ces violations de la procédure.

    Il appelle surtout les autorités libyennes à remettre Saïf al-Islam à la Cour pénale internationale (CPI). Il souhaite aussi une réforme du Code pénal et de celui de la procédure pénale pour renforcer notamment l'accès des avocats et élargir les voies de recours.

    Détenu à Zenten

    Les détenus doivent être emprisonnés dans des sites contrôlés par le ministère de la justice, poursuit le texte. Autre recommandation, la police doit pouvoir mener des investigations qui respectent les standards internationaux.

    Le rapport demande que tout éventuel nouveau procès des prévenus soit mené avec ces garanties d'équité. Le Haut Commissariat et la MANUL ont suivi la procédure, mais ont aussi interrogé de nombreux accusés ainsi que leurs proches et avocats. Ils ont discuté avec de nombreux responsables libyens et internationaux, dont les membres du bureau du procureur.

    Seif al Islam n'est pas aux mains des autorités contrôlant Tripoli. Depuis son arrestation en 2011, il est détenu à Zenten, au sud-ouest de Tripoli. Il fait encore l'objet de charges lancées par la CPI. (ats/nxp)

     


    votre commentaire
  • La CIA récompense le principal sponsor du terrorisme

      

     

    Yahia Gouasmi
    Président du Parti  au moyen orien 
                                                                                                                                                                                                         

     

    Certains ont cru à un poisson d’avril, mais nous sommes en février. D’autres, à une fausse information, mais c’est tout à fait officiel. 

    De quoi s’agit-il ? Encore une démonstration de cynisme dont les Etats-Unis ont le secret : 

    Mohammed Ben Nayef, le prince héritier et ministre de l’Intérieur saoudien, a reçu une médaille de la CIA pour son rôle dans la lutte antiterroriste ! 

    En effet, le nouveau directeur de la CIA, Mike Pompe o, qui effectue sa première tournée à l’étranger, a remis la médaille au prince lors d’une cérémonie organisée ce weekend à Riyad. 

    L’agence de renseignement a ainsi décerné au responsable saoudien la médaille «George Tente» (du nom d’un ancien directeur de la CIA) « pour sa contribution à la lutte contre le terrorisme et à la paix mondiale ».

    Il semblerait que Ben Nayef fasse vraiment « du bon boulot » comme dirait notre ex-ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, car il s’agit du même prince que notre Président avait décoré de la Légion d’honneur en mars dernier.

    Le ministre saoudien est réputé pour avoir mis de l’ordre parmi les groupes djihadistes sévissant au Moyen-Orient, notamment en Syrie. En effet, depuis février 2014, il gère le dossier syrien et l’approvisionnement en armes des «pseudo-rebelles », y compris Daesh.

    «Le royaume est engagé dans la lutte contre le terrorisme du fait de sa conviction que le terrorisme n’a pas d’identité ni de religion», a confié le plus sérieusement du monde le prince saoudien au média « Arabe news », le 11 février dernier.

    «Toutes les idéologies négatives […] qui ont exploité la religion comme un outil à travers l’Histoire ne reflètent en rien la vérité absolue de la religion», a-t-il ajouté, oubliant de préciser que l’idéologie officielle du royaume est le wahhabisme, source d’inspiration de tous les groupes terroristes takfirites.

    En réalité, cette remise de médaille ne trompe personne. Il s’agit simplement pour la CIA de féliciter et soutenir l’un de ses agents les plus importants, pour avoir exécuté scrupuleusement ses directives concernant la politique à mener au Moyen-Orient, et notamment en Syrie. 

    On sait aujourd’hui de sources sûres, comme l’a révélé le « New York Times » en janvier 2016, que l’Arabie saoudite a financé à hauteur de « plusieurs milliards de dollars » la guerre secrète de la CIA en Syrie. Ajoutant que « la CIA a dirigé l’entraînement, pendant que la Direction générale du renseignement d’Arabie saoudite a fourni l’argent et les armes, dont des missiles antichars TOW ». Évidemment l’article du journal new-yorkais précisait que ces soutiens allaient « aux rebelles » syriens, en laissant penser que les groupes takfirites n’étaient pas concernés.

    Or, il est clair aujourd’hui que ces « rebelles » sont tous des groupes djihadistes appartenant à Daesh&Co.

    Ainsi, Pompe o décorant Ben Nayef pour son action contre le terrorisme, c’est Al Capone félicitant l’un de ses hommes de main pour sa lutte contre le crime…Cela prêterait à sourire s’il n’y avait pas derrière cette cérémonie tragicomique des centaines de milliers de morts, des pays détruits, des enfants traumatisés ou mutilés et toutes ces vies humaines sacrifiées sur l’autel des intérêts américano-sionistes.

    Le Parti Anti Sioniste condamne cette mascarade qui ne fait que mettre une nouvelle fois en lumière la subordination du royaume saoudien aux directives de l’empire. 

    Cela confirme le rôle néfaste et criminel du régime de Riyad, outil entre les mains des sionistes pour mener à bien leur politique moyen-orientale. 

    N’est-il pas temps pour les Musulmans de comprendre que boycotter le pèlerinage à la Mecque est une nécessité, voire même un devoir, pour tarir le financement du terrorisme ? 


    votre commentaire