• Réponse de Ould Abbes sur l'arrestation de son fils pour corruption 

     

    Réponse de Ould Abbes sur l'arrestation de son fils pour corruption (Vidéo)

     

     La rédaction

     

    Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes est resté évasif lorsqu’on lui a posé une question sur l’arrestation de son fils par les services de sécurités pour corruption, qui aurait vendu des places dans les listes FLN pour les législatives de Mai 2017, à des entrepreneurs et à des hommes d’affaires.

    Djamel Ould Abbes s’est contenté de dire qu’il avait entièrement confiance dans les services de sécurités, de la gendarmerie et de la justice. 

     Il n’a cependant ni confirmé ni infirmé ces allégations, et a insisté sur le fait qu’il n’avait même pas un lopin de terre à Alger. «Je n’ai ni un lopin de terre, ni un appartement, ni encore une villa à Alger comme certains» avant d’ajouter : " J'habite dans la résidence d'état. Avant, j'occupais avec ma famille, un appartement F3, dans un immeuble de cinq étages attribué comme logement de fonction aux fonctionnaires de l'état" puis de clamer fièrement: «Je suis fier de mon passé révolutionnaire. Ma condamnation à mort est pour moi un label» concluait-il

    Pour rappel, le fils du docteur Abbes, aurait été arrêté à la résidence d’état à Moretti. Des documents et des dossiers de personnes ayant acheté leurs places sur des listes électorales du FLN, auraient été retrouvées et saisies. Certains parlent d’une complicité du père. Affaire à suivre.

     

     

     

     

     

     

     


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  • Pour l’Allemagne, l’Algérie n’est plus un "pays sûr" !

     

    Pour l’Allemagne, l’Algérie n’est plus un "pays sûr" !

    Vendredi dernier, le plan d’Angela Merkel de déclarer l’Algérie comme « pays sûr » a été rejeté par les partis gauchistes des Verts et Linke, après avoir exprimé des inquiétudes au sujet des droits de l’homme dans notre pays.Les violations graves des droits de l'homme, la persécution politique, les exécutions extra-judiciaires et la torture sont monnaie courante au Maroc et en Algérie."Ulla Jelpke, porte-parole du Parti de gauche, a déclaré avant le vote du Bundesrat que «Les violations graves des droits de l'homme, la persécution politique, les exécutions extra-judiciaires et la torture sont monnaie courante au Maroc et en Algérie.»Dieter Lauinger, un politicien du parti vert, a ajouté que les taux d'approbation des demandes d’asile même bas, ne signifient pas que la Tunisie, le Maroc et l'Algérie soient des «pays sûrs». En effet seul 2.8% des demandes d'asile formulées par les migrants des pays du Maghreb ont été accordées l'an dernier.Dieter Lauinger a ajouté que le nombre de demandes d'asile de ces pays avait diminué à des niveaux très bas à moins 268 en février de cette année. Il a estimé que "le problème n'est pas dans les chiffres, mais réside dans le fait de déporter les gens dans ces pays. "Ainsi déclarer les pays sûrs ne fera aucun bien à ces personnes."
    Pour l’administration Merkel, l’essentiel était l’expulsion rapide des Maghrébins!
    Mais le rejet du vote a fait l'objet de vives critiques de la part des alliés de Mme Merkel. Le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a déclaré que la décision était "une mauvaise journée dans nos efforts pour stopper l'immigration clandestine".
    Il a ajouté que le "non" ne peut s'expliquer que par un coup politique du parti du gauche, avant les élections de septembre.Nous devons être en mesure de rejeter rapidement et facilement des demandes d'asile qui ne sont pas basées sur la persécution politique, mais uniquement pour des raisons économiques".Alors que le ministre de l'Intérieur de l'État conservateur de Bavière, Joachim Herrmann, a qualifié le vote "d'un signal totalement erroné". Il a notamment expliqué ceci : "Nous devons être en mesure de rejeter rapidement et facilement des demandes d'asile qui ne sont pas basées sur la persécution politique, mais uniquement pour des raisons économiques".Pour rappel, l’Allemagne avait accueilli plus d’un million de migrants en provenance de Syrie en 2015. Un nombre qui avait suscité la crainte de voir le territoire allemand, et l’Europe, devenir un foyer du terrorisme.

     


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                                    Le trabendo politique 

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    Tout le monde est d’accord pour dire que trop c’est trop l’economie informelle appelée aussi économie grise, fait de tels ravages chez nous au point qu’elle représente aujourd’hui 45% de notre PNB. C’est honteux et grave. 

     Nos ministres s’arrachent les cheveux, le ministre de l’économie n’en peut plus. Celui des finances s’étrangle tous les matins. Le premier d’entre eux ne sait plus quoi faire contre ce fléau. Seuls les barons de l’Informel se frottent la panse ou se lissent la barbe tous les matins car il paraît que de larges secteurs de l’Informel sont sous la coupe réglée des barbus qui semble-t-il, justifient ainsi leur rébellion économique pour ne pas avoir à payer d’impôts à un gouvernement impie. D’après leur lecture spécieuse du Coran le Trabendo serait halal. A ce propos, un appel est lancé à ceux qui ont leurs entrées dans ces milieux-là de bien vouloir leur rappeler que les impôts collectés de manière indifférenciée par le ministère des finances, servent entre autres à construire des hôpitaux, des écoles, des routes, des barrages, à payer les fonctionnaires, les infirmiers, les pompiers, les soldats, les policiers, les instituteurs etc.…bref à assurer le bien-être de TOUS les Algériens.                                                                                                                                                                       Haro donc sur l’Informel, à savoir tout ce qui n’obéit pas à la norme, à la règle, à la loi, bref à tout ce qui échappe au contrôle démocratique.                                                                                                                                                                    Mais au fait, peut-on lutter contre l’Informel avec des moyens informels ? Peut-on sanctionner l’illégitime avec des moyens illégitimes ?Envoyer à l’Assemblée Nationale et au Sénat des parlementaires qui ne représentent en rien l’expression populaire, après un simulacre d’élections , n’est-ce pas de l’Informel ?Nommer des Walis et des hauts responsables sur des critères régionalistes, familiaux et népotiques, n’est pas de l’Informel ? Triturer la loi, s’entourer de courtisans, puiser dans les caisses de l’Etat et arroser à satiété pour renouveler le mandat présidentiel, n’est-ce pas de l’Informel ? Faire valser des Ambassadeurs qui n’ont aucun sens ni de la musique ni du rythme, n’est-ce pas Informel ?Annuler des projets de C.H.U et d’établissements scolaires et universitaires pour construire la 3ème grande mosquée du monde, n’est-ce pas de l’Informel ?Déléguer le Pouvoir à son frère et faire de la figuration en attendant de tout baliser pour lui céder le fauteuil, n’est-ce pas de l’Informel ?Enterrer les procès de l’assassinat de Boudiaf, de l’affaire Khalifa, de l’affaire Sonatrach, n’est-ce pas de l’Informel ?Quand on écarte la compétence et qu’on lui préfère la docilité et l’obéissance, on fait dans l’Informel. Quand on nomme des ministres et des hauts fonctionnaires non pas sur des critères de moralité et de compétence mais sur ceux du copinage et du népotisme, on fait dans l’Informel. Bref on ne peut lutter contre l’Informel quand on est soi-même Informel.


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  • L’odieuse brutalité des gendarmes à Koléa / “Vous allez revivre le couvre-feu des années 90”

     

     

    A Koléa, la population ne décolère pas. La brutale intervention des forces de la gendarmerie nationale vendredi soir à la Cité des 350 Logements continue de défrayer la chronique. Une pétition citoyenne sera adressée demain dimanche au Procureur de la République près du tribunal de Koléa. 

    Les responsables de la brigade de la gendarmerie située au centre de Koléa ont tenté ce samedi de calmer les esprits. Après avoir récolté les témoignages des personnes interpellées et violentées vendredi soir, ils ont promis à la population de sanctionner sévèrement les gendarmes qui ont participé à cette descente musclée contre les jeunes de la Cité des 350 Logements.

    Mais les habitants qui ont assisté à cette odieuse brutalité exigent des actes et ne veulent pas se satisfaire des promesses. Pour rappel, ces violences ont été enclenchées lorsqu’un gendarme en civil s’en est pris violemment à un ressortissant sub-saharien dans le cafétéria de la cité l’accusant de “ralentir la connexion internet en téléchargeant des vidéos”. Révolté par cette agression caractérisée, un jeune habitant s’interpose entre le gendarme et le réfugié sub-saharien. Blessé dans son orgueil, ce gendarme promet de se venger contre les habitants de cette cité qui n’ont pas toléré son racisme haineux.

    Les menaces ont été rapidement exécutées et un escadron de la gendarmerie se déplace illico presto pour brutaliser et frapper tous les jeunes qu’ils trouvent sur leur passage. “Vous allez revivre le couvre-feu des années 90”, s’est écrié un de ces gendarmes rongés par leur soif de vengeance. Désemparée et terrifiée par cette répression inédite, la population de la Cité des 350 Logements demeure encore sous le choc. Nous avons tenté toute la journée de samedi de joindre le commandement de la Gendarmerie Nationale pour obtenir des explications. Malheureusement, aucun responsable n’a daigné répondre à nos sollicitations préférant ainsi le mutisme face à cet intolérable dérapage qui rappelle les heures les plus sombres de la décennie noire.


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  • Le report de la visite du président iranien à Alger : un arrangement diplomatique ?

     

    La rédaction

    Abdelaziz Bouteflika.
      Abdelaziz Bouteflika.

    Après l'annulation en catastrophe de la visite de la chancelière allemande Angela Merkel Alger pour cause de "bronchite" du président Bouteflika, les observateurs qui s'intéressent à l'Algérie attendaient cette visite du président iranien Hassan Rohani pour se faire une idée exacte de l'état de santé du président algérien Abdelaziz Bouteflika qui a complètement disparu des écrans radar et dont on ignore complètement dans quel disposition physique et mentale il se trouve actuellement.

    Curieusement cette visite est reportée non pas par Alger mais par Tehéran ! Les déclarations de Bahram Kassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères annonçant le report de la visite de Hassan Rohani tombent trop curieusement bien. La providentielle annulation iranienne va dispenser l'Algérie d'une autre justification qui aurait rajouté le trouble sur la santé d'Abdelaziz Bouteflika, un président qu'on ne voit plus depuis de nombreux jours.

    Au fait cette visite devait avoir lieu le 12 mars et tout le monde sait que le président Bouteflika n'est pas en mesure de recevoir un chef d'État étranger ou même de s'adonner à quelques activités que ce soit. L'annonce du report du voyage du président iranien et de la tournée qui devait le conduire dans trois pays Afrique du Sud l'Algérie Ouganda) aurait été un arrangement diplomatique entre Alger et Téhéran pour éviter aux autorités algériennes le très improbable exercice de justification suspecte qui n'aurait au final que confirmer la détérioration de l'état de santé du président algérien

    L'argument du report pour "donner le temps nécessaire à la finalisation des modalités et formalités protocolaires de ces visites, ainsi qu’à la préparation des documents d’accords et mécanismes techniques relatifs à cette tournée africaine", ainsi que l'a expliqué Bahram Kassemi, est aussi saugrenu que suspect.

    Une diplomatie aussi sérieuse que celle des Iraniens ne saurait se laisser prendre par le temps et commettre le péché de ne pas préparer une tournée aussi importante. Car comment se fait-il qu'une rencontre déjà arrêtée, donc préparée d'avance, soit reportée sous le fallacieux argument de "finalisation des modalités et formalités protocolaires" ?

    Quand on connaît les relations d'amitié entre les deux pays, tout laisse croire en revanche que Téhéran a joué le jeu algérien à la demande de nos autorités et reporté la visite pour éviter une autre “bronchite” au président algérien.

    Hélas, nous en sommes là aujourd'hui.

     


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