Né le 10 janvier 1922 à Guelma,ce jeune féru de football au sein de l'espérance sportive de Guelma,avait déserté l'école publique française après s'être hissé à la première partie du baccalauréat,fuyant ainsi les brimades des enseignants arrogants envers les élèves "indigènes"et se révoltant devant les assertions mensongères sur nos origines qui nous assimilent aux gaulois,ou encore la fausse leçon de géographie qui délimitait faussement le territoire français de Dunkerque à Tamanrasset .Il adhéra au PPA très jeune et fut profondément affecté par les sanglants massacres du 8 mai 1945 qui vont déclencher en lui une grande décharge des impulsions instinctives appelant à se dégager de cette situation esclavagiste imposée par les colons.Il s'engagea dans la voie révolutionnaire contre l'ordre colonial,en commençant par se procurer des armes de guerre auprès d'un militant travaillant au magasin d'armement de la caserne militaire.En juin 1946,une cache d'armes fut découverte et il fut arrêté et condamné à 18 mois de prison pour vol et recel d'armes de guerre. Lors de son procès,il répondait au juge dans un français parfait:"Ces armes,monsieur le président,sont destinées à la lutte armée que va engager le peuple algérien contre les colons étrangers". Tenir un tel langage dans la tanière du fauve au moment même ou la ville pansait encore ses meurtrissures après le génocide de Mai-juin 1945,c'était le propre de cette personnalité hors normes qui allait méthodiquement organiser sa propre riposte et son propre combat.A sa sortie de prison en 1947,il fut nommé responsable de l'OS pour la région de Skikda,avant de disparaître dans la nature suite à la découverte par les gendarmes,d'une camionnette transportant des explosifs,dans la région d'El Harrouch.Fuyant toujours l'ordre colonial,il se replia dans l'Oranie et c'est dans son domicile clandestin dans les faubourgs d'Oran,que fut mis au point le hold-up de la poste d'Oran en 1949,exécuté en compagnie de Ait Ahmed Hocine ,Benbella Ahmed et Bouchaib Ahmed.Les fonds(3.170.000 francs) dérobés aux guichets avaient servi au financement des achats d'armement pour la future lutte armée.Pour cet acte,le tribunal d'Oran prononça une condamnation à la réclusion au travaux forcés à perpétuité.Au démantèlement de l'OS en 1950,il se réfugia dans les collines de la Mitidja,auprès de M.Méchati,un militant acquis à la cause nationale,qui en connaissant son parcours,lui recommanda de prendre le surnom de "Si Djilali".Lors d'une interpellation inopinée de la police à Boudouaou,il tire sur un vilain inspecteur de la police judiciaire et replonge totalement dans la clandestinité.Pour la mort de l'inspecteur Cullet,il fut condamné à mort par contumace le 19 juillet 1952,par la cour d'assises d'Alger.Membre fondateur du comité révolutionnaire pour l'unité et l'action (CRUA) et membre du groupe des "21",il fut désigné adjoint de Rabah Bitat pour la zone algéroise et prit en charge l'organisation des maquis de Chréa et se préparer pour le 1er novembre 1954.Lors de cette réunion,il fut le catalyseur qui effaça toutes les réticences et les hésitations sur la date exacte du déclenchement de la lutte."Si l'on se dit de vrais révolutionnaires,nous devons prendre cette décision aujourd'hui".Apprenant que c'est Amar Benaouda (Benmostefa) qui fut désigné à la tête de l'historique wilaya 2 pour lancer l'assaut dans la région de Guelma,il lui recommanda trois noms codés de militants Guelmois acquis à la cause nationale qui l'auraient accueilli dans un point de chute préparé.Il avait la qualité humaine de meneur d'hommes et dirigea plusieurs actions contre les positions ennemies dans les massifs de Blida,à Boufarik,Koléa et Chréa.Il tomba au champ d'honneur le 16 avril 1956 au lieu-dit Magtâa Kheira sur l'Oued Mazafran près de Koléa. Le rebelle se rendait à moto à un rendez vous avec des journalistes,quand il fut intercepté par un barrage de la gendarmerie.Il souhaitait mourir debout,les armes à la main,et dans cette ultime et fatale confrontation,son vœu fut exhaussé.Cette commémoration jumelée cycliquement avec la journée du savoir nous propulse dans la nécessité de transmettre à nos générations montantes,toutes les strates de notre glorieuse histoire,marquées du sceau de la bravoure,de l'intrépidité et des hauts sacrifices de nos aînés,de l'abnégation de toutes ces femmes et ces hommes connus ou anonymes,qui n'avaient à aucun moment hésité à aller au sacrifice suprême pour libérer la patrie et le peuple de la longue nuit coloniale. Aujourd'hui l'on se remet à parler du respect de la patrie et du peuple.Aujourd'hui,une nouvelle élite s'est engagée à servir la patrie et le peuple loin des tumultes de l'égocentrisme et les tentations des intérêts réduits liés à la dépravation.
Cette célébration semble être parrainée par le soulèvement de ce même peuple qui avait libéré hier la patrie et qui a brandi La Proclamation du 1er Novembre 1954,en décidant hier de révoquer tout son personnel politique pour résultats non probants durant deux décades,et le remplacer par une autre élite plus engagée à le hisser au podium du mérite des nations libres qui seront aptes à se repositionner solidement dans le nouvel échiquier planétaire dans une refonte qui se dessine actuellement sous nos yeux.Les actions d'audit globale et de nivellement de toutes nos institutions structurantes resteront en mouvement permanent pour parfaire un assainissement salvateur.La reconfiguration de la représentativité populaire est en marche bien adossée à la notion de démocratie participative malgré les errements inopinés et cadencés par certains cancres qui préfèrent grenouiller dans les spasmes d'un élitisme suranné,manifestant itérativement des desseins inavoués pour annihiler tous les efforts d'instauration de la participation citoyenne dans la gestion et le contrôle de la gestion des affaires de la collectivité.Dans ses sessions ordinaires,l'organe de contrôle populaire continue d'opter sciemment sur des délibérations sous le régime d'un huis clos inadapté,alors que les textes réglementaires disposent de fait et de droit sur des délibérations ouvertes au public sans discrimination ni ostracisme.Dans cette dimension l'obligation utile s'impose aux uns et aux autres à revisiter les attendus de leurs engagements envers la collectivité. L'on relève dans le sillage que des apprentis sorciers fabricants de la méchanceté,s'évertuent à fomenter des actes d'ostracisme à travers des tentations de caporalisme suranné autant inutiles que suspectes,pour alimenter la diversion et la désinformation en vue d'amplifier les agressions contre le service public et la cohésion sociale.Il va sans dire que la faucille du droit,de la raison et du bon sens va perpétuer son large ratissage pour dénicher les plaies maladives sociétales et venir à bout des gesticulations stériles des derviches hurleurs et autres mauvais élèves qui tentent de nager à contre courant dans le but de construire les murs de l'impasse et perturber le processus de l'irrémédiable décantation naturelle voulue par la Grâce divine sur une terre bénie car elle est arrosée par le sang de ses enfants.
Bon vent pour le renouveau national avec près de 50 millions de combattants,totalement vaccinés contre tous les virus que peut tenter d'inoculer lâchement l'internationale sioniste et ses pourvoyeurs aux desseins machiavéliques obscurantistes et leurs graines génétiquement modifiées prônant les "bienfaits" de l'empire de l'ultra libéralisme sauvage projetant d'accrocher son agonie à l'extinction des peuples qui veulent évoluer vers la prospérité dans le respect du droit élémentaire humain.
EVOCATION - COMMEMORATION 68 days after the death of SOUIDANI Boudjemâa GUELMA: April 16, a day for the day and history
Knowledge Day is still celebrated in Guelma, jointly linked with a large part of our history, notably the disappearance of the martyr Soudani Boudjemâa, who fell in the field of honor on April 16, 1956. Today, in full post-Ramadan scents, time passes slowly but with increased vigilance allowing citizens to align themselves with the drastic and prospective measures implemented as part of the endless fight against underdevelopment, tending to project it onto the future in a new global reconfiguration, with the same fighting spirit of our elders who succeeded in wresting it from the clutches of enslaving colonialism. The commemoration of the 68th anniversary of the death of this great emblematic figure of the national liberation movement, whose life-size bronze statue, seems to indefinitely defy all warlike and aggressive intentions against Algeria. It is erected on a marbled base in middle of the boulevard which bears his name and opposite the cinema "Le Triomphe", where 82 years before, "the rebel" had organized and led a popular protest, to denounce a segregationist decree of the local colonial authorities, which prohibited "natives" ,access to this cinema room. He was accompanied in this work by his inseparable rebel trio of Reguini-Hadjar-Lahiouel. Born on January 10, 1922 in Guelma, this young football fanatic within the sporting hope of Guelma, had deserted the French public school after having reached the first part of the baccalaureate, thus fleeing the bullying of arrogant teachers towards the "native" students and revolting against the false assertions about our origins which assimilate us to the Gauls, or the false geography lesson which falsely demarcated the French territory from Dunkirk to Tamanrasset. He joined the PPA very young and was deeply affected by the bloody massacres of May 8, 1945 which will trigger in him a great discharge of instinctive impulses calling to free himself from this slavery situation imposed by the colonists. He embarked on the revolutionary path against the colonial order, starting by obtaining weapons of war from an activist working in the arms store of the military barracks. In June 1946, a cache of weapons was discovered and he was arrested and sentenced to 18 months in prison for theft and concealment of weapons. war. During his trial, he responded to the judge in perfect French: "These weapons, Mr. President, are intended for the armed struggle that the Algerian people will engage in against foreign settlers." Using such language in the den of the beast at the very moment when the city was still healing its wounds after the genocide of May-June 1945, it was characteristic of this extraordinary personality who would methodically organize his own response and his own fight. Upon his release from prison in 1947, he was appointed head of the OS for the Skikda region, before disappearing into the wild following the discovery by the gendarmes of a van carrying explosives, in the El region. Harrouch. Still fleeing the colonial order, he retreated to Oranie and it was in his clandestine home in the suburbs of Oran that the hold-up of the Oran post office was carried out in 1949, executed in the company of Ait Ahmed Hocine, Benbella Ahmed and Bouchaib Ahmed. The funds (3,170,000 francs) stolen from the counters had been used to finance the purchase of weapons for the future armed struggle. For this act, the Oran court pronounced a sentence to imprisonment at hard labor for life. When the OS was dismantled in 1950
he took refuge in the hills of Mitidja, with Mr. Méchati, an activist committed to the national cause, who, knowing his background, recommended that he take the nickname "Si Djilali". During an unexpected arrest of the police in Boudouaou, he shoots an ugly inspector of the judicial police and plunges completely back into hiding. For the death of Inspector Cullet, he was sentenced to death in absentia on July 19, 1952, by the Assize Court of Algiers. Founding member of the revolutionary committee for unity and action (CRUA) and member of the group of "21", he was appointed deputy of Rabah Bitat for the Algiers zone and took charge of the organization of the maquis of Chréa and prepare for November 1, 1954. During this meeting, he was the catalyst who erased all the reluctance and hesitation about the exact date of the outbreak of the struggle. "If we call ourselves true revolutionaries, we must take this decision today". Learning that it was Amar Benaouda (Benmostefa) who was designated at the head of the historic wilaya 2 to launch the assault in the Guelma region, he recommended three coded names of Guelmois activists acquired from the national cause who would have welcomed him in a prepared drop point. He had the human quality of a leader of men and led several actions against enemy positions in the Blida massifs, in Boufarik, Koléa and Chréa. He fell in the field of honor on April 16, 1956 at a place called Magtâa Kheira on Oued Mazafran near Koléa. The rebel was going by motorbike to a meeting with journalists, when he was intercepted by a gendarmerie roadblock. He wanted to die standing, weapons in hand, and in this final and fatal confrontation, his wish was granted. This commemoration paired cyclically with the day of knowledge propels us into the need to transmit to our rising generations, all the layers of our glorious history, marked with the seal of bravery, intrepidity and high sacrifices of our elders, of self-sacrifice of all these women and men, known or anonymous, who had at no time hesitated to make the supreme sacrifice to free the homeland and the people from the long colonial night. Today we are starting to talk again about respect for the homeland and the people. Today, a new elite is committed to serving the homeland and the people far from the tumults of egocentrism and the temptations of narrow interests. linked to depravity.
This celebration seems to be sponsored by the uprising of the same people who yesterday liberated the homeland and who brandished the Proclamation of November 1, 1954, by deciding yesterday to dismiss all their political staff for unconvincing results for two decades, and replace them with another elite more committed to raising it to the podium of merit of free nations which will be able to reposition themselves solidly in the new planetary chessboard in an overhaul which is currently taking shape before our eyes. The actions of global audit and leveling of all our Structuring institutions will remain in constant motion to complete a life-saving clean-up. The reconfiguration of popular representativeness is underway, well-backed by the notion of participatory democracy despite the unexpected and rhythmic errors of certain dunces who prefer to frolic in the spasms of an outdated elitism, repeatedly manifesting ulterior designs to annihilate all efforts to establish citizen participation in the management and control of the management of community affairs. In its ordinary sessions, the popular control body continues to knowingly opt for deliberations under the regime of an unsuitable closed session, while the regulatory texts provide in fact and in law on deliberations open to the public without discrimination or ostracism. In this dimension the useful obligation is imposed on all to revisit the expectations of their commitments to the community. We note in the wake that apprentice sorcerers, manufacturers of wickedness, strive to foment acts of ostracism through temptations of outdated corporalism that are as useless as they are suspicious, to fuel diversion and disinformation with a view to amplifying attacks against public service and social cohesion. It goes without saying that the sickle of law, reason and common sense will perpetuate its broad sweep to unearth the unhealthy societal wounds and overcome the sterile gesticulations of the howling dervishes and other bad students who try to swim against the current in order to build the walls of the impasse and disrupt the process of irremediable natural decantation desired by divine Grace on a blessed earth because it is watered by the blood of its children . Good luck for national renewal with nearly 50 million fighters, fully vaccinated against all the viruses that the Zionist International and its purveyors of Machiavellian obscurantist designs and their genetically modified seeds advocating the "benefits" of The empire of wild ultra-liberalism plans to hang its agony on the extinction of peoples who want to evolve towards prosperity while respecting basic human rights
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