• Livre – La menace mondiale de l’idéologie wahhabite : aux origines du terrorisme qui frappe la France et ailleurs                                                                                                                                                                       

    Moyen_Orient

    Grâce à Eric Denécé, le très dynamique Directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (https://www.cf2r.org/), un ouvrage collectif vient de voir le jour en France sur cette menace jusqu’ici ignorée, voire même encouragée par certains idiots utiles. « La menace mondiale de l’idéologie wahhabite : aux origines du terrorisme qui frappe la France » est une tentative salutaire à laquelle ont participé des experts et des historiens venus de tous les horizons non seulement pour décrypter cette idéologie mortifère mais aussi pour mettre en lumière le rôle de l’Arabie saoudite, dont le wahhabisme fait partie intégrante de son identité, dans l’expansion du terrorisme djihadiste par son soutien aux mouvements islamiques violents et condamnent la guerre d’agression qu’elle conduit au Yémen. Une démarche indispensable et salutaire.


    Pour les auteurs de cet ouvrage, il est grand temps de se réveiller et de conjurer cette menace. Car, écrivent-ils, seize ans après les attentats de septembre 2001, la menace terroriste n’a nullement diminué. Les attentats djihadistes ne cessent d’ensanglanter le monde et la France n’a pas été épargnée. Les événements de ces trois dernières années dans notre pays en sont la triste illustration.
    Les autorités gouvernementales ont accru les moyens accordés à la lutte antiterroriste et mis en place un dispositif destiné à enrayer la radicalisation. Mais rien n’a été fait pour lutter contre l’idéologie néfaste qui fonde la dynamique terroriste actuelle : le wahhabisme, une doctrine religieuse anachronique et extrémiste.
    Chaque jour, nous observons les effets dévastateurs de son influence partout dans le monde, notamment en France, tant à travers la radicalisation de certains de nos concitoyens et de mosquées, que par les actes terroristes qui ont frappé notre pays.
    Comment une telle idéologie, ultra minoritaire au sein de l’islam, a-t-
    elle pu connaître un tel développement et imposer sa dictature à la planète entière ? Rien de cela n’aurait été possible sans son instrumentalisation par une dynastie familiale – les Saoud – qui s’est emparée d’un Etat – l’Arabie saoudite – et consacre ses ressources à l’exportation de cette vision sectaire et violente de l’islam.
    Or, le rôle central du royaume saoudien dans la diffusion de cette gangrène idéologique est un sujet que nos autorités gouvernementales se refusent à évoquer. Nos élites, complices ou clientes des Saoudiens, ferment les yeux sur la diffusion du wahhabisme qui sape pourtant les fondements de notre société laïque.
    Sommaire
    Cet ouvrage présente le caractère archaïque et sectaire du wahhabisme, explique comment l’Arabie saoudite diffuse cette idéologie haineuse à travers le monde et met en lumière sa responsabilité dans le développement du terrorisme islamiste et des guerres qui ensanglantent le Moyen-Orient.
    Introduction
    – « Le wahhabisme : un cancer qui ronge l’islam et qui menace le monde », Eric Denécé.
    Première partie : Un régime fondé sur une idéologie archaïque et sectaire
    – « L’Alliance entre le wahhabisme et la dynastie saoudienne », Alain Corvez
    – « Le wahhabisme contre l’islam », Majed Nehmé
    – « Le vrai visage de l’Arabie saoudite », Hedy Belhassine
    – « Le durcissement de la politique saoudienne de l’Arabie saoudite contre les chiites »,
    Alain Rodier.
    Deuxième partie : La diffusion du fondamentalisme et de la haine
    – « L’islamisme en Inde et au Pakistan depuis le XIXe siècle », Julie Descarpentrie
    – « Le wahhabisme en Afrique des années 1940 à aujourd’hui », Laurence-Aïda Ammour
    – « La très active politique de lobbying saoudien », Pierre Conesa.
    Troisième partie : L’exportation du terrorisme et de la guerre
    – « Le soutien de l’Arabie saoudite aux mouvements islamistes violents », Eric Denécé
    – « The Arabization of Jihadi Landscape: The Saudi Involvement in institutionalizing Jihad
    in Pakistan », Dr Farhan Zahid
    – « L’Arabie saoudite est-elle victime ou génitrice du terrorisme ? », Abderrahmane
    Mekkaoui
    – « La nouvelle politique étrangère de l’Arabie Saoudite depuis l’arrivée au pouvoir du roi
    Salman », Nicolas Hernandez
    – « L’intervention de l’Arabie saoudite au Yémen : une guerre indirecte contre l’Iran »,
    Alain Rodier.
    Quatrième partie : Tout changer pour que rien ne change…
    – « Tempête sur le Grand Moyen-Orient : décryptage d’une guerre universelle par
    procuration », Michel Raimbaud.
    – « Arabie saoudite : une dictature moins protégée », Richard Labévière.
    Conclusion
    – « La complicité de l’Occident », Eric Denécé.
    Bibliographie sommaire
    Présentation du CF2R
    Tables des matières
    POINTS FORTS
    • Cet ouvrage présente à l’opinion publique française le vrai visage du salafisme
    wahhabite, idéologie dont se réclament Al-Qaeda et Daesh. Il raconte son
    histoire, sa doctrine et ses objectifs.
    • Il met en lumière le rôle central de l’Arabie saoudite dans la diffusion de cet
    islam radical dans le monde et dans l’expansion du terrorisme djihadiste.
    • Pour la première fois en France, il condamne ouvertement la guerre
    d’agression que Riyad conduit au Yémen et révèle ses atrocités.
    • Il interpelle nos dirigeants politiques sur la pertinence du partenariat conclu
    avec le royaume saoudien alors même que la France est victime du terrorisme
    qui trouve son origine dans l’idéologie encouragée par ce pays.

    LES AUTEURS
    Cet ouvrage collectif a été rédigé sous la direction d’Eric Denécé, directeur du Centre Français de Recherche sur le renseignement (CF2R). Il regroupe les contributions d’une douzaine d’experts français et étrangers, issus du monde du renseignement, du milieu académique, de la diplomatie et du journalisme, tous spécialistes reconnus de l’islam, du Moyen-Orient et du terrorisme.
    Laurence-Aïda Ammour, analyste en sécurité et défense pour l’Afrique du Nord-Ouest,
    consultante pour In On Africa (Johannesburg) et le Centre d’Etudes Stratégiques pour
    l’Afrique-CESA (Washington D.C.). Dernier ouvrage paru (en collaboration) Je reviendrai
    à Tombouctou : un chef touareg témoigne, Ixelles éditions, 2013
    Hedy Belhassine, consultant indépendant, ancien cadre dirigeant de grands groupes
    français des secteurs du bâtiment travaux publics et de la Défense nationale. Blog
    personnel : https://hybel.blogspot.fr/
    Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense, auteur de Docteur
    Saoud et Mr Djihad. La diplomatie religieuse de l’Arabie saoudite, Paris, Robert Laffont,
    2016.
    Alain Corvez, ancien conseiller du général commandant la Force des Nations Unies déployée au Sud-Liban (FINUL), ancien conseiller aux ministères de la Défense, des Affaires étrangères et de l’Intérieur. Actuellement conseiller en stratégie internationale.
    Eric Denécé, ancien analyste du renseignement, directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R). Dernier ouvrage paru Ecoterrorisme.
    Altermondialisme, écologie, animalisme : de la contestation à la violence, Tallandier, 2016
    Julie Descarpentrie, chargée de recherche au Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), spécialiste de l’Asie du Sud.
    Nicolas Hernandez, chargé de recherche au Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), spécialiste du Moyen-Orient.
    Richard Labévière rédacteur en chef du site www.prochetmoyen-orient.ch et membre de la rédaction d’Afrique-Asie. Dernier livre paru, Terrorisme, face cachée de la mondialisation : le discours de la méthode, éditions Pierre Guillaume de Roux, 2016.
    Abderrahmane Mekkaoui (Maroc), politologue, spécialiste des questions sécuritaires et militaires. Professeur à l’université Hassan II de Casablanca. Membre du Collège des conseillers internationaux du CF2R.
    Majed Nehmé, éditeur, chercheur et directeur du mensuel Afrique/Asie.
    Michel Raimbaud, ambassadeur de France, Professeur au Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS), auteur de Tempête sur le grand Moyen-Orient, Ellipses, 2015.
    Alain Rodier, ancien officier supérieur des services de renseignement extérieurs, directeur de recherche au Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R).
    Dernier livre paru, Proche-Orient : coups de projecteur pour comprendre, Balland, 2017.
    Farhan Zahid (Pakistan), Ph. D, expert en contre-terrorisme et sécurité internationale.
    Membre du Collège des conseillers internationaux du CF2R.


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  • Loi de finances 2018 : 6 nouveaux articles et 10 amendements

    Loi de finances pour 2018
    La LF 2018, adoptée par l’APN, a vu l'introduction de 6 nouveaux articles et 10 amendements.  

    La loi de finances pour 2018, adoptée dimanche à la majorité par les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), a vu l’introduction de 6 nouveaux articles et 10 amendements visant à garantir les équilibres financiers et rationnaliser les dépenses publiques en préservant les acquis et la dimension sociale de l’Etat

    Parmi les plus importants amendements contenus dans la loi de finances, figure la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) eu égard à la difficulté de son application sur le terrain, selon le rapport complémentaire de la Commission des finances et du budget de l’APN, qui précise que l’Administration des impôts sera confrontée à des difficultés en matière de déclaration de fortune par les contribuables concernés faute d’un système informatisé à même de permettre de vérifier la validité des déclarations.

    La commission a proposé également un amendement réduisant de moitié les frais de transfert de propriété dans tous les actes notariés.


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  • Elections locales/ Mouvements de protestations contre la fraude à travers le pays

     
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    Des manifestations, parfois violentes, ont marqué plusieurs régions du pays, vendredi et samedi, après l’annonce des résultats des élections locales. Les protestataires dénoncent une fraude massive au profit du FLN.

    Ces manifestations ont pris une forme violente à Tindouf. Après l’annonce des résultats vendredi la colère a fait suite à la stupéfaction. Les procès verbaux indiquaient une large victoire du TAJ d’Amar Ghoul, mais après l’annonce des résultats officiels, c’est le FLN qui l’emporte

    De très violentes escarmouches ont éclaté et le tribunal de la commune de Tindouf  été incendié par les manifestants.

    Une journée de protestation a également marqué la ville d’Ouargla où ons’est insurgé contre le «marchandage des voix». Sur leurs banderoles, les manifestants ont dénoncé une vaste opération de soudoiement orchestrée par «certain partis».

    On a également manifesté à Maghnia, après que le sénateur MSP, Nabi Habri, ait présenté sur sa page Facebook des preuves irréfutables sur une opération de fraude au profit du FLN. Selon lui, plus de 8000 voix ont été rajouté par l’administration afin de faire gagner l’ex-parti unique. Dans un post publié vendredi, il a fourni des exemples en exposant des procès verbaux truqués.

    Dans la commune de  Sidi Amar, à Annaba, des militants RND sont sortis dans la rue après l’annonce des résultats officiels du scrutin pour dénoncer «une fraude massive orchestrée par le FLN». Sans user de violence, ils sont restés une partie de la journée devant le siège de l’APC à scander des slogans dénonçant la fraude.

    A Alger, la commune de Bordj El Kiffan a connu une journée mouvementée vendredi. Des centaines de citoyens sont descendus dans la rue et les raison restent les mêmes : la fraude. Une autre manifestation pacifique a également eu lieu, hier samedi, pour dénoncer une victoire du FLN bâtie sur la fraude électorale.

    A Béchar, dans le Sud-Ouest, la route nationale 6 a été fermée par des militants du FNA. Ces derniers ont protesté contre l’accaparement des trois sièges que le parti a indûment gagné à l’APC par le FLN, le RND et le MSP. Selon eux, le FNA a tout simplement été écarté à cause de la nature de ses alliances politiques à l’intérieur de cette assemblée.

    M.M.


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  • El oued : Quand le nombre des votants dépasse celui des inscrits

     
    Source de l'article

     

    Un cas de fraude flagrant a été constaté, aux élections locales du 23 novembre 2017, dans le   o centre de vote Ouachi Hachemi (wilaya d’El Oued).e centre de vote Ouachi Hachemi (wilaya d’El Oued).

     

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    En effet, le nombre de personnes inscrites dans ce centre de vote de la wilaya d’El Oued est 489 alors que le nombre des votants est 669.


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    Energie: Le pétrole termine en hausse à Londres et NewYor

    • Agences
    • samedi 25 novembre 2017 12:03

    Le pétrole coté à New York et à Londres a terminé en hausse vendredi lors d'une séance écourtée, profitant de rumeurs d'entente entre l'Opep et la Russie sur l'extension d'un accord de réduction de l'offre de brut.
    Le baril de light sweet crude (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a avancé de 93 cents pour clôturer à 58,95 dollars sur le New York Mercantile Exchange, à un nouveau plus haut depuis le 1er juillet 2015.

    Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a avancé de 31 cents pour finir à 63,86 dollars. Cela reste en dessous de son précédent plus haut en deux ans et demi à 64,27 dollars, atteint le 6 novembre.
    "Les Russes et les Saoudiens semblent avoir trouvé un accord vendredi sur une extension de l'accord. On ne connait pas les détails mais au moins on sait que la Russie est favorable à l'extension", a indiqué James Williams de WTRG.

     
     

    Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs principaux partenaires, dont la Russie, sont liés par un accord de réduction de l'offre de brut jusqu'à mars 2018 qui vise à rééquilibrer le marché et faire monter les prix.

    Ils se retrouveront lors d'une conférence à Vienne le 30 novembre pour évoquer une extension


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