• Alger, le match Haddad Rebrab

     
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    Il n’a jamais été aussi riche et puissant. L’homme d’affaires très controversé Ali Haddad est en train de devenir la première fortune en Algérie. C’est du moins ce que fait son entourage qui crie haut et fort : Ali Haddad est devenu plus riche et puissant qu’Issad Rebrab. Des lobbyistes qui roulent en faveur d’Ali Haddad tentent même en ce moment de convaincre la célèbre revue Forbes d’intégrer leur poulain parmi les hommes les plus riches en Afrique, a-t-on appris de plusieurs sources concordantes

    L’objectif de cette opération est simple : convaincre l’opinion publique algérienne et internationale que l’homme le plus fortuné en Algérie est bel et bien Ali Haddad et non pas Issad Rebrab, l’industriel honni en ce moment par le régime algérien notamment le clan présidentiel d’Abdelaziz Bouteflika. Au-delà de l’aspect Marketing, Ali Haddad fait des pieds et des mains pour peser plus de 3 milliards de dollars. Et pour ce faire, il multiplie les investissements prometteurs et prend des risques considérables en cette période de crise financière qui paralyse l’Etat algérien, son principal fournisseur qui lui fournit de nombreux marchés juteux dans le BTP. Pour l’équivalent de 60 millions d’euros, Ali Haddad, avec l’appui de son ami Réda Kouninef, s’est offert l’Assec Cement, une des filiales de la firme d’investissement égyptienne Qalaa Holding. La filiale a cédé les 100% des parts qu’elle détient dans la cimenterie de Djelfa située à 300 km au sud d’Alger.

    Avec une telle opération, le principal bailleur de fonds du 4e mandat d’Abdelaziz Bouteflika s’offre une principale place sur le très important marché des matériaux de construction en Algérie. Pour renforcer sa puissance et fortifier sa fortune, Ali Haddad ne s’arrête pas là et s’apprête à se lancer dans le montage des véhicules : un business florissant qui augure des perspectives prometteuses à l’avenir. Ali Haddad a officiellement récupéré la représentation de la marque italienne de poids-lourds ASTRA et négocie l’implantation d’une usine de montage. Il mène aussi des négociations avec une autre marque italienne, Lancia, pour investir dans le montage des véhicules légers.

    Pour dominer encore davantage le paysage économique algérien, Ali Haddad fait un forcing politique pour convaincre le groupe espagnol Grupo Villar Mir de lui céder des parts dans l’entreprise SAIDAL , la grande entreprise algérienne de fabrication de fertilisants. Une entreprise stratégique qui exporte vers l’étranger et qui peut procurer des devises précieuses à Ali Haddad lequel se diversifie pour ne pas subir les contrecoups des gros projets gelés par l’Etat dans le secteur du BTP.  A travers tous ces projets et bien d’autres encore, Ali Haddad croit savoir qu’il pèse beaucoup plus lourd que Issad Rebrab, son rival pour toujours. Cependant, aucune étude financière ou bancaire n’a réellement déterminé si Ali Haddad est devenu l’homme le plus riche de toute l’Algérie. Les bruits de couloirs sont, certes, puissants, mais ils ne suffisent pas pour offrir à Ali Haddad la couronne. Il faudra donc attendre qu’un arbitre sérieux nous donne le score final de ce grand match qui oppose les deux plus grosses fortunes algériennes.


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  •  « L’école algérienne entre L’incompétence et obscurantisme»  

    Un collectif d’intellectuels  dénonce  l’appauvrissement et la « néo- salafis ations  » de la langue arabe dans la société.

                               

                                         Ecole mouloud feraoun guelma   

     

    Dans aucun pays du Maghreb et du Mâchrek, la langue arabe – langue de l’enseignement public – ne suscite et déchaîne autant de passions qu’en Algérie. Elle est constamment sujette à des tensions politiques et à des disputes idéologiques extrêmes  car ceux qui la défendent bruyamment ne la conçoivent que comme une langue rituelle et patrimoniale et même lorsqu’ils ne récusent pas le fait qu’elle soit une langue de culture, ils ne se soucient ni de la forme ni du contenu de cette culture  La langue leur suffit : elle leur tient de culture.                         La ministre de l’éducation, ci la bête noire des conservateurs en Algérie

    Alors qu’ils en font une affaire « existentielle », comme ils disent, ni eux ni leurs enfants, et par conséquent les élèves de nos écoles, ne consentent à l’effort de l’apprendre véritablement pour en faire sereinement l’instrument linguistique d’un accomplissement individuel et social heureux. La langue arabe est, chez nous, mal parlée, mal apprise, parce qu’elle est sans contenu, aussi pauvre et sèche qu’un filet d’oued saharien. Tant qu’on n’aura pas compris que le contenu et la richesse d’une langue, ce que l’on nomme son génie, c’est sa culture, telle qu’elle est cristallisée dans ses monuments littéraires et esthétiques et qu’elle se déploie à travers sa créativité présente et future, elle restera sans contenu.

    Décrépitude et déchéance

    Alors, plus on affecte de s’indigner pour elle, et plus on s’emploie à œuvrer à sa décrépitude et à sa déchéance. Les peuples ne sont dignes des langues dont ils se réclament que s’ils les fructifient et en partagent le fruit récolté avec le reste du monde. Et quel est l’état de la culture arabe en Algérie ? Médiocre. Sans doute parce que les Algériens sont coupés du patrimoine littéraire classique de cette langue, que quasiment plus personne ne lit parce qu’il est devenu incompréhensible, y compris pour la plupart des membres de l’élite intellectuelle. En soixante ans d’existence, l’école algérienne n’a rien enseigné de tout cela.   L’arabe, une langue « communautaire » ? C’est surtout une matière oubliée de l’école

    Or tous les systèmes d’enseignement dignes de ce nom, ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui, reposent sur la connaissance et l’apprentissage des classiques, sans quoi il n’y a pas de modernité littéraire. Il en est ainsi depuis que l’école existe : chez les Grecs comme chez les Romains, dans la Chine ancienne comme dans l’Inde Védique, chez les Perses sassanides comme chez les Arabes à leur âge classique, et, plus encore, à l’époque moderne depuis la Renaissance italienne.

    Ainsi, la culture arabe classique a réussi à faire ce dont la culture arabe moderne est incapable (et pas uniquement chez nous) : à doter les Arabes musulmans de deux cultures, l’une religieuse et l’autre profane  a l’époque classique, on pouvait consacrer sa vie à étudier l’une sans toucher à l’autre, ou à les étudier l’une au côté de l’autre pour les posséder simultanément.

    Adeptes de la sottise

    Et pourquoi donc ? Parce que l’islam n’est pas qu’une religion, il est aussi une culture. S’il n’était resté qu’une religion, il n’aurait même pas pu ni su développer ses propres sciences religieuses telle que la théologie. Car toutes ces sciences nécessitent la maîtrise d’une pensée spéculative que l’on ne peut acquérir ni développer en l’absence de la logique. Or la logique n’est ni arabe ni islamique, elle est grecque. Les livres mêmes dans lesquels sont exposées ces sciences religieuses ont emprunté leurs techniques de composition, leurs modèles d’écriture et leurs traditions littéraires à la plus prestigieuse de toutes les cultures antiques : la culture hellénistique. Les faux défenseurs de la langue arabe de chez nous, ceux qui sont responsables de son naufrage scolaire, ne savent pas – bien sûr – qu’ils sont tributaires de la culture grecque jusque dans la façon dont ils ont appris à lire et à écrire la langue arabe, et qui est celle que les écoles coraniques ont perpétuée depuis des siècles.

       « Il ne faut pas s’attendre à ce que les élites des pays arabes réforment l’éducation si cela doit mettre leur survie en péril »

    Quant à ceux qui s’imaginent que la langue arabe est une langue sacrée, voire la langue sacrée par excellence, ils ne sont rien moins que des adeptes de la sottise. D’abord parce que la plupart des langues s’imaginent descendre du ciel ; ensuite parce que les prétendus arguments religieux sur lesquels cette allégation est bâtie sont apocryphes. On a bien fait dire au prophète Mohamed que, de toutes les langues, c’est l’arabe qui était sa préférée parce qu’elle est « la langue des gens du paradis ».

    Mais ce pseudo-hadith est considéré, y compris parmi les grands maîtres de l’école juridique hanbalite, comme une « forgerie ». Or ce même prétendu hadith est réhabilité par le néo salafisme, qui en a fait l’emblème de sa religiosité tactique. En effet, ce type de hadiths est le pain quotidien des prédicateurs et des sermonnaires dont la plupart des récits par eux colportés relèvent de cette catégorie. Force est de constater que c’est le discours de ces derniers qui tient lieu de religion à l’école algérienne, comme en témoigne la vidéo mise en ligne par une institutrice le jour même de la rentrée scolaire de cette année 2016-2017.

    Néo slavisme

    Outre son caractère abrutissant, cette rhétorique de la défense de l’école au nom de la religion tend à faire de celle-ci une mécanique tranchante : d’un côté le halal (« autorisé par la religion »), de l’autre le harem (« interdit par la religion »). Or dans le système normatif islamique, tous les actes humains sont soumis, non pas à une, mais à deux échelles de qualification, qui s’appliquent concurremment à ces actes : l’une est religieuse, l’autre légale. C’est l’ensemble de ce système que le  néo salafisme a détruit dans notre pays. Il n’y a plus que l’ibadisme – l’une des trois composantes de l’islam avec le sunnisme et le chiisme – qui témoigne aujourd’hui pour la religion de nos pères. Or l’Etat, tout autant que la société, le défend mal des menaces qui pèsent sur lui et qui sont source de divisions, dont un certain aveuglement national ne mesure pas les dangers.

    Ces menaces sont les mêmes qui pèsent sur les différentes expressions langagières du berbère. En attendant leur sauvegarde, pour les unes, leur standardisation, pour les autres, l’école doit d’ores et déjà s’atteler à enseigner leur littérature : poésie, geste, contes, mythes. Cette littérature berbère ne doit en aucun cas être limitée aux zones berbérophones. Elle doit aussi bien être enseignée à la partie arabophone du pays, qui doit la redécouvrir et l’assimiler comme une part oubliée de sa propre profondeur historico-culturelle.                                                                                                                         En Algérie, une multitude de prétendants à la succession de Bouteflika 

    Pour revenir à la langue arabe classique, qu’il soit entendu qu’elle n’a rien de sacré et n’a nul besoin d’être sacralisée pour être appréciée et aimée.                                                                                   La langue technique caractéristique du Coran, avant d’être le support de la parole d’Allah, fut celle des poètes rhéteur , des orateurs, des devins et des prêtres du paganisme arabe. Et d’ailleurs, si la langue arabe était si sacrée que le prétendent les néo salafistes, pourquoi le Coran nous est-il parvenu dans une écriture (graphie) inventée par des communautés arabes chrétiennes vivant entre la Jordanie et la Syrie d’aujourd’hui ?

    Tensions idéologiques et politiques

    Malheureusement, l’islam est privé de son histoire et réduit à n’être qu’un ensemble de techniques rituelles. Or nous voulons que la religion n’envahisse pas tout l’espace scolaire, au risque de sa stérilisation totale. Ceci n’est pas une revendication de laïcs athées, comme le prétendent les détracteurs de l’école moderne. C’est une revendication qui est pensée et mesurée à l’a une de l’Histoire : l’islam classique n’a pu devenir la grande civilisation que l’on connaît que parce qu’il a su distinguer les sciences traditionnelles des sciences rationnelles, jusqu’à ressusciter le curriculum d’étude de la philosophie étudiée de façon autonome.

    Pourquoi l’école algérienne est-elle constamment tiraillée par des tensions idéologiques et politiques d’une violence extrême ? A la vérité, depuis l’époque du président Ben Bella, les gouvernants successifs sont restés prisonniers – intellectuellement s’entend – des paradigmes pédagogiques des parties qui ont fait de l’école leur terrain de compétition politique et idéologique.

        En Algérie, le climat de fin de règne attise les tensions 

    Maintenant, la médiocrité de l’école algérienne est bien là, et nul ne peut la contester. Elle a mutilé des générations d’élèves. Comment, dans ces conditions, exprimer une quelconque pensée si l’on ne maîtrise pas parfaitement la langue dans laquelle on a étudié pendant dix, quinze, voire vingt ans ! Comment aimer son pays et cimenter durablement sa communauté de destin si personne ne connaît son Histoire ? Comment s’ouvrir au monde si l’on reste monolingue ? Comment s’accomplir pleinement dans son humanité et dans sa citoyenneté si l’on ne dispose d’aucun bagage culturel, si l’on n’a ni goût de la lecture ni amour de l’art ?

    Libre arbitre

    Pourquoi en effet faut-il que notre école adopte quasi officiellement le credo de la prédestination et du déterminisme ? Savoir si l’homme est déterminé ou libre et responsable de ses actes est pourtant une question que le Coran n’a pas tranchée. Il l’a laissée en débat entre les croyants, « afin qu’ils raisonnent », en donnant des arguments aux uns et aux autres.

    Or, après avoir mis en crise toutes les expressions de la religiosité sunnite et s’être substitué à elles, partout où il a conquis des espaces sociaux et institutionnels, le néo salavisme a répandu le fatalisme au point de nier à l’homme son existence en tant qu’être de volonté. Pis, il a fait du libre arbitre l’« essence de l’incroyance », alors même que, dans le Coran, il y a autant de versets pour que contre le libre arbitre : au total, seize de part et d’autre. Le Libre arbitre est le seul credo philosophique qui convienne au monde complexe dans lequel nous vivons. Il faut que l’école puisse donner aux enfants qui lui sont confiés par millions les clés de leur « être-au-monde », afin que notre Algérie soit digne de son rang dans le concert des nations et qu’elle œuvre au bonheur et à la prospérité de tous comme une part de son humanité.

     

     


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  • Le FMI nie avoir reçu le prêt de 5 milliards de l'Algérie veut des explications

     

     LA fulmine et interroge devant ce nouveau scandale.                                                            Où sont les 5 milliards que le gouvernement dit avoir prêter au FMI en 2012 ?

    Serait-ce un énième scandale qui éclate ? vient de jeter un pavé dans la mare. "Si les experts du FMI, qui avaient visité le parlement algérien il y a peu, nient avoir reçu un prêt de la part des autorités algériennes en 2012, qu’on nous explique alors où est passé cet argent ?", lançait-Louiza hanoune devant ses militants à l’ouverture hier, de son bureau politique. Avant de renchérir et de recommander "l’arrêt immédiat des tractations si la procédure n’avait pas encore abouti".

    Pour rappel, en 2012, le ministère des finances avait annoncé sur son site officiel, l’octroi, au FMI, d’un prêt de 5 milliards de dollars. "L’Algérie a décidé de participer à l'emprunt lancé par le Fonds monétaire international (FMI) avec un montant de 5 milliards de dollars", pouvait-on lire dans un communiqué commun du ministère des Finances et de la Banque d'Algérie.

    À l’époque Karim Djoudi, alors ministre des Finances, avait révélé que le FMI avait sollicité l’Algérie, car elle disposait d’un excédent financier confortable et qu’elle pouvait aider le Fond Monétaire Internationale à renflouer ses caisses et à faire face à la crise mondiale   

     

    Quatre ans plus tard, l’Algérie frappe aux portes de ce même créancier: la roue tourne, et nos têtes aussi !


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  •             Baisse du pouvoir d'achat : complot ou tactique ? 

                                                                       

                             Image result for photo des sachets de lait                       

    Sans crier gare, une vague d'augmentation des prix de tous les produits et compris le sachet de lait qui grimpe arbitrairement à 35 DA au lieu de 25… Les tenanciers des cafés ont suivi ce mouvement de complotistes en augmentant le prix de la tasse du café ou de thé. Le prix de la viande rouge surgelé, du poulet et des œufs grimpe vertigineusement… Les buralistes affichent les nouveaux prix de la cigarette et tabac à priser. Cette situation a mis le consommateur hors de lui et un grand mécontentement populaire est perceptible.

    Les consommateurs s'inquiètent de l'absence d'intervention de la direction du commerce ne serait-ce que pour le lait. Des citoyens ont déclaré que cette augmentation des prix avant l’heure est une provocation ou une manipulation pour faire sortir le peuple dans la rue et manifester son mécontentement bruyamment. D'autres accusent des intégristes islamistes qui tiennent le commerce de gros entre leurs mains et qui manipulaient les prix pour un objectif déterminé. 

    Le phénomène de l’augmentation des prix et celui de la disparition de la petite monnaie ont fait des consommateurs des victimes et des dindons de la farce. Si d’habitude le consommateur est saigné à blanc durant le mois sacré du Ramadhan, cette fois-ci, ils n’ont pas attendu ! Des citoyens se donnent le mot afin d’agir contre cette «campagne» qui cible les consommateurs alors que les salaires ne suffisent plus et que les retraites sont une misère supplémentaire. Les charges électricité, d’eau, de téléphone et transport ont augmenté dans un pays où une large partie de la population se sent abandonnée par un pouvoir invisible.

    Complot ourdi par des forces occultes ou tactique du gouvernement qui laisse faire sans intervenir, les citoyens sont à bout de force


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                    Fwd: GUELMA: Badji Mokhtar revient toujours en Novembre

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    Par:Menani Mohammed.

    Par devoir de mémoire,les autorités de la wilaya de Guelma et leurs homologues de la wilaya de Souk Ahras ont conjointement célébré la commémoration du 62ème anniversaire de la mort du Martyr Badji Mokhtar.La cérémonie de recueillement emplie d'une grande charge émotionnelle a eu lieu au carré des chouhadas de la commune de Médjez Sfa et la stèle du souvenir érigée sur le plateau qui avait servi de scène à l'ultime combat mené par le martyr et ses compagnons,avant de tomber les armes à la main.

      Badji Mokhtar naquit le 17 avril 1919 à Annaba au sein d'une famille modeste mais lettrée.En 1936,sa scolarité est interrompue en raison des insupportables comportements racistes et discriminants  du corps enseignant à l'endroit des élèves "indigènes" et rejoignait les rangs des scouts musulmans algériens.Dans cet environnement plus favorable,vont se développer ses instincts d'organisateur et de meneur d'hommes aux initiatives calculées.En 1940,il monta sous l'égide du PPA,la première cellule des jeunes éclaireurs dans la ville de Souk Ahras.Non convaincu de l'utilité de servir le régime colonial lors de la mobilisation générale pour la seconde guerre mondiale,il usa de subterfuge pour se faire dispenser de cette corvée militaire.En 1944 il rejoignait le mouvement des amis du manifeste et de la liberté (AML) avant d'adhérer au MTLD. Son sens de l'initiative très percutant,le propulse au mérite d'accéder à la tete de l’OS.S en 1947,pour la région de Souk Ahras.Le premier avril 1950,la police coloniale découvrait ses "activités subversives" dans la foulée de la méprisable délation et il fut condamné à la peine non restrictive de 3 années d'emprisonnement.Son parcours carcéral entre Guelma,Chlef, et Blida,lui aurait permit de se fondre dans une fructueuse fréquentation d'autres membres de l’OS.S démantelée et fini par se forger dans un fondamentalisme actif pour la cause nationale.A sa libération,il p)articipa en mars à la création du CRUA et assistait quelques jours plus tard à la réunion des "21" à Alger où il s'était vu confier une mission de préparer le déclenchement de la lutte armée dans la région de Souk Ahras.En plein dans ses éléments et animé d'une inébranlable détermination,il supervisait( les séances quotidiennes d'entrainement de ses hommes qu'il aurait lui-même recruté et mettait en place ses réseaux  de soutien,de liaison et de ravitaillement en armes,munitions et médicaments entre autres.
      Aux premières heures du premier novembre 1954,il avait entrepris plusieurs actions militaires préétablies,ciblant les intérêts coloniaux tels les assauts contre la garnison stationnée dans la mine de Nador et contre le train sur le tronçon du rail qui traversait les monts de Mechrouha.Sa parfaite connaissance du terrain lui permettait de multiplier sous diverses formes les longs harcèlements contre l'ennemi,dans une stratégie de guerrilla qui consistait à marquer la présence de ses groupes à travers un essaimage des potentialités mobiles sur tous les points dominants du thèatre des opérations.Le 19 novembre 1954,dans un féroce accrochage avec la soldatesque coloniale,soutenue par les blindés,l'artillerie lourde et l'aviation,Badji Mokhtar et ses compagnons dont une jeune femme,ont été encerclés dans un plateau nu à proximité de l'agglomération de Medjez Sfa.Dans le feu du combat,ils avaient tenté une action de repli à découvert mais cette tentative de diversion échoua devant le nombre des forces ennemies aéroportées.Il tomba les armes à la main avec ses compagnons dont la jeune femme qui se prénommait Dzair, à l'aube de la jeune révolution,traçant ainsi la voie à d'autres hommes et à d'autres femmes qui ne vont pas hésiter à reprendre le flambeau de la lutte et aller au sacrifice suprême,sur cette terre qui allait rester en perpétuelle insurrection contre le régime colonial spoliateur,avilissant et déshumanisant.Nous apprenons à nos enfants que la première martyre de notre combat libérateur s'appelait Dzair,et cette commémoration nous interpelle pour revisiter l'histoire et retenir les enseignements sur les hautes valeurs qui ont imprimé notre personnalité et notre glorieuse marche,dans la douleur et la souffrance d'un peuple dont l'histoire ne dit pas qu'il avait fait une "révolution de palais"ou une "action de barricades",mais qu'il a été à l'origine de l'une des plus grandes épopées de libération dans l'histoire contemporaine.  
      

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