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  • Photos. Pour les beaux yeux de Bouteflika/ Plusieurs accès à Alger ont été bloqués

     PolitiqueUne octobre 30, 2016  

    Les Algérois ont vécu ce dimanche une journée infernale sur les routes. A cause de la visite  d’inspection effectuée par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, Alger, plusieurs accès à la capitale Alger ont été bloqués tout au long de la journée.  

    Des milliers d’automobilistes et de concitoyens ont été “pris en otages” sur les axes autoroutiers qui mènent de Zéralda vers Alger-Centre. Un blocage ferme de ces accès les plus fréquentés par les Algérois  a été mis en place dés dimanche matin. Une journée cruciale puisqu’elle marque le début de la semaine pour les salariés et professionnels en Algérie. De nombreux citoyens n’ont pas pu joindre leurs lieux de travail. D’autres ont été contraints de rebrousser chemin. Certains ont raté des rendez-vous importants et beaucoup n’ont pas vaqué à leurs occupations. Bref, toute une journée a été gâchée pour des millions d’Algérois dans le seul but de permettre au Chef de l’Etat de visiter un chantier. Une visite qui aurait pu être organisée le Week-end pour éviter aux Algérois tous ces désagréments qui témoignent d’une gouvernance archaïque où le chef se considère toujours au-dessus de ses “sujets”.

     

     

     

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  • France : à 21 ans, il est candidat à la présidentielle de 2017

     

    Ismaël Boudjekada, 21 ans, est le plus jeune candidat déclaré à la présidentielle de 2017. Originaire du Doubs, il vit aujourd’hui en région parisienne. A 16 ans il crée son premier parti politique, et se présente à plusieurs élections. Il est également l’auteur de plusieurs essais politique, dont l’Audace d’y croire. S’il fait partie des candidats déclarés à l’élection présidentielle de 2017, il doit encore franchir le palier des 500 parrainages pour pouvoir se présenter au premier tour de l’élection.

    Depuis quand êtes-vous entré en politique ?

    J’ai commencé quand j’avais 15 ans. J’ai sorti un livre, je n’étais qu’un jeune qui voulait raconter sa vision de la société et démonter le double discours que je remarquais déjà chez nos responsables politiques. A la suite de la sortie du livre, j’ai été suivi par de plus en plus de personnes qui partageaient les mêmes idées que moi, et j’ai donc décidé de m’engager. J’ai eu de bons retours médiatiques, et cela a permis de me faire connaître des Franc-Comtois, puis avec les réseaux sociaux tout va très vite. Je me suis alors présenté à l’élection municipale de Besançon en 2014 (0,73%), puis aux élections européenne de 2014 (0,02%) et à la législative partielle du Doubs en 2015 (0,53%).

    Quelles sont les trois idées fortes de votre programme ?

    ► L’instauration d’un revenu universel
    L’instauration d’un revenu universel, qui serait défini selon les régions, selon le coût de l’habillement, de la nourriture, et de l’hébergement. Par exemple, en Franche-Comté, ça ferait à peu près 1 000 euros. On donnerait alors 1 000 euros à tout le monde, travailleur ou non. Pour celui qui travaille et touche par exemple 1 200 euros à temps plein. On va donner 1000 euros à l’employeur, qui les retire de la paie versée au salarié. Ça ne change donc rien pour le salarié qui reste à 1 200 euros. Mais pour l’employeur, ça lui allège les charges puisqu’il verse un salaire moins élevé à son employé. En contrepartie de cet allègement de charges, les entreprises s’engagent aux côtés de l’Etat à augmenter de 600 à 800 euros nets tous les salaires de ces employés qui bénéficient de cette aide de l’Etat. Ce système est financé par une taxe sur les transactions financières à hauteur de 10%.

    ► La restructuration de la dette
    On ne reconnaît que 20% de la dette. Je m’appuie sur le rapport de la cour des comptes de 2012, qui expliquait que le problème de la dette est structurel et pas conjoncturel. Ce qu’il faut faire c’est dire qu’on ne reconnaît que ce qui correspond à un emprunt réel et on repart sur des bases saines avec des taux d’intérêt raisonnables. Ce qui fait qu’on serait en capacité de rembourser ce qu’on a vraiment emprunté. On pourrait recevoir des sanctions des créanciers, mais personne ne prendrait le risque de perdre le marché français. A partir de là, ça nous permettrait d’oxygéner un peu notre économie. Rappelons que le remboursement des intérêts de la dette est le premier poste de dépense. Cela nous permettrait d’investir dans de nouveaux secteurs, comme l’éducation.

    ► Le vivre ensemble
    Je pense qu’il faut réexpliquer la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat, qui est l’objet de beaucoup d’hypocrisie. Il faut expliquer simplement ce qu’est la laïcité. En 1905 il n’y avait pas de notion juridique d’espace public, donc on ne pouvait pas leur demander aux croyants d’être au niveau vestimentaire. On expliquait aux Français que l’Etat serait neutre devant des religieux. Faisons donc preuve de pédagogie, expliquons l’essence de cette loi alors que certains aujourd’hui nous imposent une vision laïcité et liberticide de ce texte, qui promettait d’être rassembleur.

    Élément essentiel de cette campagne présidentielle, l’immigration ? Que proposez-vous ?

    Je propose un effacement semi-contractuel de la dette des pays africains. Il faut rappeler que la plupart de ces pays sont liés à l’Union européenne par des dettes colossales qui datent pour la majorité de la période coloniale. En échange de cet effacement, on demande que cet argent soit réinjecté dans le but d’atteindre des objectifs pour garantir la dignité de leurs concitoyens : par exemple la mise en place d’un système d’allocations familiales, une couverture médicale… Le problème de l’immigration n’en serait plus un parce que ces populations pourraient vivre dignement dans leur pays.

    Il faut 500 parrainages pour être candidat à l’élection présidentielle. Où en êtes-vous ?

    On a dépassé les 250 parrainages il y a trois mois. Nous sommes actuellement en négociations avec Paul Mumbach, président des maires ruraux d’Alsace, qui était également en campagne pour être candidat, et on est d’accord sur une grande majorité des points. Il pourrait apporter beaucoup de parrainages. Mais il faut rappeler qu’au-delà des 500 parrainages, il faut qu’ils soient issus de 30 départements différents. J’ai contacté différents artistes, comme le rappeur Kery James, pour lui proposer la création d’un comité de soutien artistique dont il serait le président. On doit se voir dans le sud de la France pour en parler. Si un accord est trouvé, avec sa notoriété, ça pourrait être le lancement de quelque chose de grand, notamment en vue des élections législatives.

    *Ismael Boudjekada a été sanctionné le 19 novembre 2015 de trois ans d’inéligibilité par le Conseil constitutionnel en 2015 pour ne pas avoir transmis ses comptes de campagne lors de l’élection législative partielle du Doubs. Sa requête a été rejetée. Lui évoque “une erreur de la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques”. Pour dénoncer son inéligibilité, il est brièvement monté au sommet d’une grue, début septembre, et a fait une grève de la faim. A la suite de la publication de sa sanction, il s’expliquait, sur ca page Facebook.

    Depuis, le candidat à l’élection présidentielle explique que la commission a reconnu son erreur et lui aurait fourni les éléments permettant de se défendre. Il a contacté à Laurent Fabius (président du Conseil constitutionnel) qui aurait accepté de réétudier le dossier. Ismaël Boudjekada attend jusqu’au 31 octobre une réponse de sa part. Sans réponse de sa part, il demandera à ses sympathisants d’appeler et d’écrire un courrier à Laurent Fabius pour faire pression.


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    A Alger, la suppression de la retraite anticipée a du mal à passer

    Les fonctionnaires dénoncent une réforme injuste qui annulera les départs avant 60 ans. Les syndicats appellent à une grève cyclique.

    La grande Poste d’Alger, au centre-ville de la capitale.

    « Regardez tous ces gens qui attendent, c’est une fuite ! » Smain, 52 ans, chemise à carreaux et blazer bleu, secoue la tête avec défaitisme. Devant lui, dans une ruelle escarpée du centre-ville d’Alger, des dizaines de personnes se pressent pour déposer un dossier de demande de départ à la retraite auprès de la direction de l’éducation nationale.

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    « Je veux partir avant que la réforme n’entre en vigueur », explique Meriem, enseignante à l’école primaire, foulard bleu foncé serré autour du visage. « Moi ça fait trente ans que je travaille, je suis trop fatiguée », ajoute Baya, employée administrative. Autour d’elle, beaucoup acquiescent. Smaïn a lui terminé ses formalités et regarde la file d’attente de loin : « Je les comprends. Aujourd’hui, un enseignant très bien loti gagne 70 000 dinars par mois (environ 600 euros). Ça ne lui permet même pas de manger de la viande sans compter. Les gens veulent juste vivre dignement ».

    La caisse de retraite en déficit

    Le projet de réforme, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2017, prévoit de supprimer l’accès à la retraite avant 60 ans pour les hommes et avant 55 ans pour les femmes, sauf pour certains métiers pénibles. Les autorités répètent que les possibilités de départ à la retraite sans condition d’âge avaient été mises en place en 1997 - lorsque le Fonds monétaire international (FMI) exigeait des réformes pour compenser les pertes d’emploi liées aux fermetures d’entreprises publiques -, mais que la situation a depuis évolué et fragilise la Caisse nationale de retraite.

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    A l’heure actuelle, la moitié des dossiers de départ à la retraite sont déposés avant 60 ans. Cette année, la caisse va devoir trouver 200 milliards de dinars pour payer la totalité des pensions. En 2000, le pays comptait 1,2 million de retraités contre plus de 2,7 millions aujourd’hui. Quant à l’Etat, il a perdu, avec la chute des prix du pétrole, la moitié de ses revenus. A la fin de l’été, le premier ministre Abdelmalek Sellal affirmait vouloir, avec cette réforme, « garantir la pérennité du système et les droits des travailleurs ainsi que ceux des jeunes qui intégreront dans le futur le marché du travail ».

    Les syndicats autonomes ne l’entendent pas de cette oreille. « Le projet prévoit aussi de calculer la pension à partir de la moyenne des salaires sur les dix dernières années, contre cinq ans actuellement. Or, la revalorisation des salaires dans l’éducation n’a eu lieu qu’en 2011. Le montant des retraites va s’effondrer », dénonce Nabil Ferguenis, membre du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap). Des députés de la majorité ont eux aussi fait part de leurs réticences face à ce projet. Louisa Hanoune, la secrétaire générale du parti des Travailleurs, a dénoncé l’absence de concertation autour de la réforme : « la suppression de la retraite anticipée est une fausse solution à un vrai problème ».

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    Si les opposants à la réforme reconnaissent que le nombre de travailleurs cotisants est insuffisant pour financer les pensions, ils dénoncent une mauvaise gestion étatique. « Les autorités refusent de prendre en charge la racine du problème. Rien n’est fait contre la corruption ni contre l’évasion fiscale. Seuls les salariés sont redevables de fiscalité, alors que 90 % des entrepreneurs ne cotisent pas à la sécurité sociale. Qu’on n’aille pas ensuite chercher des miettes chez le smicard », s’emporte Yamina Maghraoui, membre du Snapap.

    Conditions de travail « dégradantes »

    Lundi 17 octobre, les salariés de l’éducation, de la santé et de l’administration ont lancé une grève. Les syndicats autonomes estiment que le taux de gréviste a dépassé les 60 %, le ministère de l’éducation évoque quant à lui 21 %. Le malaise est présent dans de nombreux secteurs. Faleh, contrôleur financier, travaille dans une administration locale.

    « J’ai déposé ma demande de départ à la retraite dès que les autorités ont annoncé la réforme. J’ai 52 ans, je ne veux pas rester travailler dans un climat aussi pénible jusqu’à mes 60 ans », dit-il, expliquant la souffrance professionnelle qu’il constate autour de lui : « Les travailleurs algériens sont fatigués avant l’heure. Nos droits ne sont pas respectés. Au boulot, sans piston, c’est trop dur ». Faleh décrit la difficulté de travailler sous les ordres d’un supérieur sans expérience, placé là « parce qu’il connaissait quelqu’un ». Il sait que pour sa retraite, il ne touchera plus que 80 % de son salaire : « si c’est nécessaire, je trouverai un autre travail pour compléter ».

    Lire aussi :   « Panama papers » : malversations d’un importateur algérien de poudre de lait

    Travailleurs comme syndicats s’alarment des conséquences de ce projet et ont annoncé une nouvelle grève le 24 octobre. Dans la région d’Alger, des centaines de personnes ont déposé des dossiers depuis l’annonce de la réforme. Le parti des travailleurs dénonce « un licenciement massif masqué ». Le Snapap, syndicat autonome, craint lui que cela ne permette à l’Etat, à moyen terme, de privatiser plus facilement l’école et les hôpitaux.

    Miloud, agent hospitalier de 55 ans, a lui aussi déposé son dossier. « J’ai quatre filles. Elles sont aujourd’hui toutes mariées. Je ne les ai pas vues grandir, regrette-t-il. Je veux profiter de ces quelques années ». Pour lui, la réforme de la retraite est d’autant plus injuste que travailler n’a jamais été une garantie de vivre correctement : « ma paie ne m’a jamais permis d’aller à l’étranger ou de faire un voyage. Maintenant, je suis libre ».

     


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  •  Tr : GUELMA : Le Professeur AMIROUCHE Farid parle des prothèses intelligentes
     
     
     
     
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    Par MENANI Mohammed

       La salle des conférences "Saci Benhamla" de l'université du 8 mai 1945 de Guelma, a abrité jeudi dernier une conférence du Dr AMIROUCHE Farid,professeur en orthopédie et biomécanique à l'ue l'Illinois-Chicago,spécialiste dans la conception des prothèses intelligentes.
       Devant un parterre de la communauté universitaire et hospitalo-universitaire ,le professeur a conféré sur une des résultantes de ses recherches liée à la mise au point de ces fameuses prothèses "intelligentes",qui sont équipées  de capteurs intégrés susceptibles d'effectuer un diagnostic in vivo,des paramètres biomécaniques.Cette innovation tend à pouvoir déceler d'éventuelles défaillances afin de mieux  réussir l'application des traitements postopératoires sans recourir à un second acte chirurgical. Ainsi,cette prothèse parvient à mesurer  le comportement de l'articulation,afin de déceler d'éventuels dysfonctionnement sur l'alignement ou le descellement  assez fréquents.
       Selon le conférencier :" des millions de personnes à travers le monde,subissent chaque année des opérations pour remplacer une articulation défectueuse.Ces lésions articulaires notamment l'arthrose,qui s'amplifient  en se pliant sous la surcharge pondérale du corps,provoquent  fréquemment  des altérations dans les tissus conjonctifs et cartilagineux dans les articulations comme le genou ou la hanche".
       Dans la dimension du maniement  et des applications ,le professeur soutient que "la prothèse intègre un implant  polyéthylène situé à la jonction de l'articulation ,doté de capteurs  qui vont mesurer des paramètres liés à la pression,la répartitions,la température d'évaluation  des frictions,la magnétorésistance pour mesurer l'orientation  tridimensionnelle de l'articulation ou encore les éventuels impacts et les micros mouvements". Au terme de sa conférence le Dr Amirouche Farid a animé un débat ouvert et fructifié par les questionne université dents de l'assistance notamment dans les domaines des sciences technologiques,des mathématiques,physique,orthopédie et traumatologie entre autres.
       Le docteur AMIROUCHE Farid ,natif de Guelma,diplomé de l'école polytechnique d'Alger, a rejoint l'université de l'Illinois en 1984 où il décrocha ses certificats  Phd en biomécanique,en orthopédie à Chicago,cumulant aussi la formation de haut niveau à l'université de Cincinnati (Ohio) obtenant deux autres hautes distinctions en nanotechnologie et en applications aéronautiques.Il est actuellement vice président de l'académie des technologies biomédicales de l'UNESCO et exerce depuis 2006 la fonction de directeur de recherche orthopédique au collège de médecine de Chicago de l'université de l'Illinois. Cet éminente personnalité scientifique est attitrée de 19 brevets ,auteur de 7 ouvrages liés aux sciences des technologies biomédicales.Il dispose de 249 publications périodiques dont la dernière connue en juillet 2016,traite de :"stability and spine pedicle screws fixation strengh-A comparative study of bone density and insertion angle".Ce génie atypique qui réunit le savoir et la connaissance tout en mariant l'industrie et l'académie a aussi le don de savoir détourner les spots sur sa réelle valeur encyclopédique mondiale,pour se consacrer dans la modestie, à mettre en exergue les valeurs humanistes de cet algériens  sulfureux,compétiteur,entreprenant et résigné à lever tous les défis.Le professeur Amirouche est aussi président d'une association regroupant prés de 2000 algériens (étudiants,chercheurs,industriels et autres) se trouvant sur le sol de l'Etat de l'Illinois au USA,ou il oeuvre inlassablement pour établir les passerelles d'échanges fructueux avec le pays natal.

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