•  

    L'Algérie compte une population active de 11,932 millions de personnes, répartie entre une population occupée de 10,6 millions de travailleurs et un nombre de chômeurs de 1,337 million d'individus, selon les chiffres de l'Office national des statistiques (ONS).

    La population occupée se compose de 8,66 millions d'hommes et de 1,934 million de femmes, indique le dernier bilan de l'ONS établi en septembre 2015 (derniers chiffres disponibles sur la situation de l'emploi et du chômage).

    Le salariat continue à constituer la forme dominante de la population occupée avec un taux de 69,8%.

    La catégorie des employeurs et indépendants représente 28,7% de l'ensemble de la population occupée.

    Quant à la structure de l'emploi selon le secteur d'activité, elle fait ressortir que les services marchands et non marchands absorbent 61,6% de la main d'oeuvre totale, suivi par le BTP (16,8%), l'industrie (13%) et l'agriculture (8,7%).

    En fonction du secteur juridique, l'enquête de l'ONS indique que le secteur privé emploie 58% de l'ensemble des employés, mais avec une disparité hommes-femmes puisque l'emploi féminin se concentre en particulier dans le secteur public avec 64,1% de l'emploi féminin global. 

    Pour ce qui concerne l'affiliation à la sécurité sociale de la population occupée, elle est de 61,5% (contre 51% en 2005) avec 6,515 millions de personnes affiliées et 4,08 millions qui ne le sont pas.

     Le taux de chômage en Algérie à plus de 11%, les femmes plus lésées

     Le taux de chômage a atteint 11,2% en septembre 2015 contre 10,6% une année auparavant, selon l'ONS. Le taux de chômage des jeunes âgés entre 16 et 24 ans a augmenté à 29,9% en septembre 2015 contre 25,2% au même mois de l'année 2014 (31,1% en 2005).

    Il est constaté que le taux de chômage chez les femmes est plus important que celui des hommes: 9,9% chez les hommes contre 16,6% chez les femmes.

    Par milieu de résidence, le taux de chômage est estimé à 11,9% en milieu urbain  (10,7% chez les hommes contre 15,9% chez les femmes) et de 9,7% en milieu rural (8,3% chez les hommes contre 18,8% pour les femmes).

    Pour ce qui concerne les jeunes âgés entre 16 et 24 ans, le taux de chômage est de 26,7% chez les hommes et de 45,3% chez les femmes. Quant aux personnes de 25 ans et plus, le taux de chômage est de 8% avec un taux de 7% chez les hommes et de 12,3% chez les femmes.

    Par niveau de qualification, il est constaté que le taux de chômage des diplômés de l'enseignement supérieur à baissé à 14,1% en septembre dernier (contre 16,4% en septembre 2014), avec un taux de chômage de 20,5% pour les femmes et de 8,5% pour les hommes.

    Par ailleurs, l'étude de l'ONS indique que les chômeurs de longue durée (cherchant un emploi depuis une année ou plus) constituent 71,2% de la population en chômage.

    L'enquête note aussi que la part des chômeurs qui acceptent des emplois inférieurs à leurs aptitudes professionnelles est de 78,7%, des emplois pénibles pour 28% ou des emplois mal rémunérés pour 81%. 

    Répartition de la population occupée par secteur juridique  

    La population occupée se compose de 10,594 millions de personnes. Voici la répartition de la population occupée entre les secteurs public et privé (Source: ONS)

         

                              Hommes                Femmes        Total

    -Urbain

      Public              40,1%                    65,8%          45,5%

      Privé-mixte     59,9%                    34,2%          54,5%

    -Rural

      Public              31,5%                    57,9%             34,6%

      Privé-mixte     68,5%                    42,1%             65,4%

    -Ensemble

      Public              37,1%                    64,1%             42%

      Privé-mixte     62,9%                    35,9%             58%. 

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  • 30 personnes ont péri vendredi dans des bombardements sur la ville syrienne d'Alep. Plus de 230 civils ont perdu la vie en une semaine dans cette ville divisée entre secteurs rebelles et gouvernementaux. Ici, des secours interviennent après des bombardements à Alep, le 29 avril 2016.

    Le point sur l’actualité internationale du 30 avril

     

    La Russie critique le Maroc, victoire des réformateurs en Iran, naufrage au large de la Libye… 

     

      samedi 30 avril 2016 | Par Yacine Babouche 

     

    Carte Monde

     

    Syrie : de nouveaux raids aériens font 30 morts à Alep

     

    30 personnes ont été tuées ce vendredi par des bombardements à Alep, grande ville du nord de la Syrie, où plus de 230 civils ont péri en une semaine. Alep est divisée depuis 2012 entre secteurs rebelles et gouvernementaux. « Les bombardements n’ont pas arrêté de la nuit, on n’a pas fermé l’œil », raconte un habitant du quartier de Boustane al-Qasr, de nouveau pris pour cible vendredi par l’aviation du régime. Selon des témoins, des barils d’explosifs ont été largués sur des quartiers d’habitation. Treize personnes ont péri vendredi dans les quartiers tenus par le régime et 17 du côté des rebelles. Des dizaines de personnes ont été blessées. (Lire)

     

    Irak : 14 pèlerins chiites tués dans une attaque à la bombe

     

    Une voiture piégée a visé samedi un pèlerinage chiite près de Bagdad, faisant au moins 14 morts et 25 blessés. La bombe a explosé sur une route dans la zone de Nahrawan empruntée par les pèlerins chiites pour se rendre à la tombe de Moussa al-Kazim, l’un des sanctuaires chiites les plus vénérés. (Lire)

     

    Migrants : 84 disparus après un naufrage au large de la Libye

     

    Le naufrage d’un canot pneumatique chargé de migrants au large de la Libye ce vendredi a fait 84 disparus, selon les témoignages des 26 rescapés recueillis ce samedi par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Un cargo italien était parvenu vendredi soir à sauver 26 personnes, embarquées dans ce canot pneumatique alors à moitié dégonflé et en train de couler. Les autorités italiennes redoutaient la disparition de dizaines de personnes après le naufrage de ce canot pneumatique, vendredi à environ quatre milles (7,4 km) au large de la ville libyenne de Sabrata. (Lire)

     

    Le Royaume-Uni estime avoir tué environ un millier de combattants de Daech

     

    Les frappes aériennes britanniques contre l’État islamique menées depuis septembre 2014 en Irak et depuis décembre dernier en Syrie ont tué environ un millier de combattants de Daech, selon des chiffres dévoilés par le ministère britannique de la Défense. Environ 974 combattants de Daesh ont été tués en Irak par les frappes aériennes de la Royal Air Force entre septembre 2014 et mars 2016 tandis que 22 l’ont été en Syrie entre décembre 2015 et mars 2016, selon un décompte publié ce vendredi. Le ministère de la Défense souligne qu’il n’y a eu « aucune victime civile pendant cette période » et que ces chiffres sont « des estimations seulement basées sur des analyses post-frappes aériennes ». (Lire)

     

    Syrie : la Russie ne demandera pas à Damas de cesser ses raids aériens sur Alep

     

    La Russie ne demandera pas à Damas de cesser ses bombardements sur la région d’Alep, le principal champ de bataille de la guerre civile en Syrie, a déclaré ce samedi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov. Jeudi, Washington a exhorté la Russie à faire pression sur son allié Bachar Al-Assad. « Non, nous n’allons pas mettre la pression (sur le régime de Damas pour qu’il cesse ses frappes) parce qu’il faut comprendre qu’ici, il s’agit d’une lutte contre la menace terroriste », a-t-il affirmé. Des responsables américains ont accusé Moscou d’appuyer les attaques du régime de Damas, qui semble préparer un assaut sur Alep. Mais l’armée russe a aussitôt démenti soutenir les frappes gouvernementales, affirmant qu’aucun de ses avions n’a survolé Alep ces derniers jours. (Lire)

     

    Guerre au Yémen : pourparlers directs entre les deux parties à Koweït

     

    Les parties en conflit au Yémen ont entamé ce samedi à Koweit des discussions directes sur « les questions clés » visant à mettre fin au conflit meurtrier qui ravage leur pays depuis plus d’un an. « Toutes les délégations sont présentes. Les questions centrales (du conflit) seront abordées », a déclaré Charbel Raji, porte-parole du médiateur de l’ONU pour le Yémen Ismail Ould Cheikh Ahmed. Cette réunion met face à face la délégation du gouvernement et celle des rebelles chiites Houthis et de leurs alliés, les partisans de l’ex-président Ali Abdallah Saleh. Depuis le début des pourparlers le 21 avril à Koweït sous l’égide de l’ONU, les délégations ont rencontré M. Cheikh Ahmed séparément. (Lire)

     

    Iran : victoire des réformateurs aux législatives

     

    La coalition des alliés réformateurs et modérés du président Hassan Rohani, a remporté le second tour des élections législatives de vendredi en Iran face aux conservateurs. Selon des résultats partiels, la liste « Espoir » des réformateurs et modérés aurait gagné au moins 33 des 68 sièges qui étaient en jeu sur les 290 que compte le Parlement, contre 21 pour les conservateurs. Il faudra attendre les résultats officiels et définitifs, ainsi que la position des députés indépendants – une trentaine au total élus au second et au premier tour du 26 février – pour savoir si les alliés du président Rohani obtiennent la majorité de 146 sièges au Parlement. (Lire)

     

    Le Kenya détruit la plus grande quantité d’ivoire de l’histoire

     

    Le président kényan a procédé samedi à la destruction de 105 tonnes d’ivoire dans le parc national de Nairobi, soit la plus grande quantité d’« or blanc jamais incinérée en une fois, un geste symbolique fort pour la lutte contre le braconnage des éléphants, décimés pour leurs défenses. Au total, dix pyramides d’ivoire et une pile de cornes de rhinocéros ont ainsi été mises à feu par des invités de marque. Environ 5% du stock mondial d’ivoire vont ainsi partir en fumée. « Personne, je répète, personne n’a de commerce à faire avec l’ivoire, car ce commerce est synonyme de mort pour nos éléphants et de mort pour notre patrimoine naturel », a déclaré M. Kenyatta. Les 16.000 défenses incinérées samedi représentent la quasi-totalité du stock d’ivoire kényan, constitué depuis 1989 et l’interdiction du commerce international de « l’or blanc ». (Lire)

     

    Sahara occidental : la Russie estime que le Maroc ne fait pas assez d’efforts

     

    La Russie n’a pas voté la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU concernant la Minurso, estimant que le Maroc n’a pas fait assez d’efforts pour régler le conflit. La délégation russe citée sur le site officiel des Nations unies  a même déclaré que le texte présentait une « faiblesse majeure », au paragraphe 9 du préambule, où il est dit que « des efforts sérieux et crédibles » ont été « faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement ». Toute personne qui connaît la situation sait que cette formule n’est « pas d’actualité », a tranché le représentant. (Lire)


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  • Évasion d’un baron de la drogue de la prison d’El Harrach : trois proches du fugitif arrêtés

     

       samedi 30 avril 2016 |  

     

    Prison - TSA Algérie

     

    Une semaine après son évasion spectaculaire de la prison d’El Harrach, le baron de la drogue Oussama est toujours en cavale. La gendarmerie a déclenché une véritable chasse à l’homme pour le retrouver. Des avis de recherche avec la photo du fugitif ont été diffusés partout, dans les ports et les aéroports du pays, notamment. En attendant son arrestation, les enquêteurs de la gendarmerie ont arrêté sept personnes dont trois membres de la famille du fugitif et son avocate, selon une source proche de l’enquête.

     

    Les gendarmes de la brigade d’El Mohammadia à Alger ont présenté ce samedi devant le procureur de la République près le tribunal d’El-Harrach, sept personnes, dont trois membres de la famille « H » et une avocate agrée près de la Cour de Justice de M’Sila, « pour association de malfaiteurs, aide et assistance à un détenu dans son évasion, et non dénonciation d’un crime », confie une source proche de l’enquête.

     

    Les personnes arrêtées ont été placées sous mandat de dépôt. Dans le cadre d’une enquête sur l’évasion du détenu « Oussama » âgé de 27 ans, les investigations menées par les gendarmes enquêteurs ont conduit à l’interpellation des trois membres de la famille du fugitif dont une femme, demeurant tous à Douéra, dans la banlieue ouest d’Alger, selon la même source.

     

    Poursuivant les investigations et en vertu d’un mandat de perquisition et d’une autorisation d’extension de compétence délivrés par le procureur de la République près le tribunal d’El-Harrach, les gendarmes enquêteurs se sont déplacés dans la commune d’Aïn-El-Khadra, où ils ont interpellé l’un des complices du baron de la drogue, en l’occurrence (D.R) âgé de 48 ans. L’avocate a été arrêtée à M’Sila.


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  • Maroc : le virage anti-occidental de Mohammed VI

            

    Le roi du Maroc, Mohammed VI, lors d'une cérémonie à la tombe du Soldat inconnu à Moscou, le 15 mars.

    Ce n’est pas encore un changement de doctrine, mais le discours prononcé par Mohammed VI, le 20 avril, à Riyad, est le signe d’une diplomatie chérifienne plus offensive. A la fois réaliste et populiste, anti-occidentale et d’abord souverainiste. Elle s’appuie sur de nouvelles alliances, comme l’illustre la récente visite d’Etat du souverain marocain à Moscou en mars.

    Le mois suivant, dans la capitale saoudienne où il participait au premier sommet conjoint entre le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et le Maroc, le roi a choisi de s’attaquer, sans les nommer, aux puissances qui, selon lui, « complotent » contre les pays arabes stables : comprenez les monarchies, celles du Golfe mais aussi la Jordanie et le Maroc.

    Lire aussi : Le big-bang diplomatique de Mohammed VI

    En évoquant un « automne calamiteux », c’est aussi la première fois que « M6 » dénonce publiquement les conséquences du printemps arabe. Une clarification qui semble en phase avec le basculement de l’opinion arabe sur le sujet.

    D’après le sondage Asda’a Burston Marsteller, seuls 36 % des jeunes de 16 pays de la région pensent que le « printemps arabe » a été bénéfique pour leur région, contre 72 %, en 2012. Après avoir vanté la voie de la réforme - une nouvelle constitution en 2011 suivie de législatives anticipées et d’une alternance politique -, le pouvoir marocain assume désormais sa place au sein des régimes conservateurs qui ont combattu le printemps arabe.

    Diplomatie sécuritaire et souverainiste

    En 2011, en pleine tempête, le CCG avait invité le Maroc et la Jordanie à rejoindre le club très privé des monarchies arabes pétrolières. Rabat avait alors poliment décliné l’offre, tout en accueillant favorablement un « partenariat stratégique ».

    En 2014, les pays du Golfe (Emirats arabes unis et Arabie saoudite en tête) ont ainsi apporté 28 % des investissements directs étrangers (IDE) du Maroc, pour un montant de 10, 2 milliards de dirhams, soit près d’un milliard d’euros. Selon la fédération des chambres du CCG, la valeur globale des IDE du Golfe devrait atteindre 120 milliards de dollars sur la période 2015-2024.

    Lire aussi : Crise diplomatique entre l’UE et le Maroc : « Rabat a encore une fois agi sur un coup de tête »

    Cette coopération entre deux extrémités du monde arabe - « de l’Océan [atlantique] au Golfe », selon l’expression héritée du panarabisme - paraît essentiellement motivée par des intérêts sécuritaires. Une rapide analyse lexicale de l’allocution royale trahit les fondamentaux du tournant souverainiste que prend la diplomatie marocaine.

    Mohammed VI évoque à neuf reprises la « sécurité » du Maroc et de ses alliés arabes, quatre fois leur « stabilité » et trois fois leur « souveraineté ». Dans le même discours, l’« intégrité territoriale » du royaume est citée trois fois. Car l’objectif du coup de griffe royal est ailleurs. Devant ses pairs du Golfe, Mohammed VI dénonce des « atteintes » (quatre fois), des « menaces » (trois fois) et des « dangers » (deux fois). Un discours alarmiste appuyé par des expressions plus lourdes de sous-entendus : « coups de poignards dans le dos », « complot », « manigance », « épouvantail ».

    Dans le viseur de Mohammed VI, il y a le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, coupable à ses yeux d’avoir qualifié d’« occupation », l’annexion par le Maroc du Sahara occidental. Une déclaration qui, de surcroît, avait été prononcée à Alger, principal soutien des indépendantistes sahraouis et rival régional du Maroc.

    « Les choses en sont arrivées au point d’engager une guerre par procuration où le Secrétaire général des Nations unies est instrumentalisé pour essayer de porter atteinte aux droits historiques et légitimes du Maroc concernant son Sahara », s’indigne Mohammed VI.

    Lire aussi : La fermeté marocaine sur le Sahara occidental n’est pas une maladresse

    Mohammed VI élargit aussi sa critique aux pays occidentaux, dans une posture d’anti-impérialisme de droite. Quelques jours avant son discours de Riyad, Mohammed VI adressait un message au sommet de l’Organisation de la Conférence islamique, où il dénonçait « une islamophobie grandissante et inquiétante » en Occident.

    Africain et pourfendeur du colonialisme

    Avant cela, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, en septembre 2014, Mohammed VI, qui ne s’était pas déplacé, avait fait lire par son premier ministre Abdelilah Benkirane un discours revenant sur les méfaits de la colonisation. « Aujourd’hui, après tous ces effets pervers [de la colonisation], ces États n’ont pas le droit d’exiger des pays du Sud un changement radical et rapide […] comme si le développement ne pouvait se réaliser qu’à l’aune d’un modèle unique : le modèle occidental. »

    Pour le politologue Mohammed Tozy, directeur de l’Ecole de gouvernance et d’économie de Rabat, « il serait prématuré de parler de nouvelle doctrine de politique étrangère du Maroc. Ce qui caractérise la diplomatie royale, c’est d’abord une grande dose de pragmatisme ».

    Selon M. Tozy, qui souligne « l’inconstance des alliés occidentaux du Maroc », le vrai tournant remonte au discours de Mohammed VI à Abidjan, en février 2014, déjà critique envers les anciennes puissances coloniales : « L’Afrique est un grand continent, par ses forces vives, ses ressources et ses potentialités. Elle doit se prendre en charge, ce n’est plus un continent colonisé. »

    Lire aussi : Rabat s’allie à Abidjan pour réhabiliter la baie de Cocody

    Le roi du Maroc énonçait déjà un positionnement souverainiste : « Il n’y a plus de terrain acquis, pas plus qu’il n’y a de chasse gardée. Ce serait une illusion de croire le contraire. » Comme en écho, il a repris ces mêmes paroles à Riyad, le 20 avril dernier : « Le Maroc est libre dans ses décisions et ses choix et n’est la chasse gardée d’aucun pays. »

    Dans la foulée de sa visite à Moscou, il y a quelques semaines, Mohammed VI a confirmé un déplacement prochain en Chine. Deux pays non occidentaux et membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU, où se joue chaque année le bras de fer entre Rabat et les grandes puissances au sujet du Sahara occidental. En se rapprochant tactiquement de Vladimir Poutine, plus populaire aujourd’hui dans les pays arabes que Barack Obama, la monarchie entend faire la preuve de son autonomie stratégique, tout en affûtant son discours anti-impérialiste de droite. Un équilibre délicat. Dans les années 1970, le mouvement des « non-alignés » avait échoué à dépasser la bipolarisation du monde. Le Maroc, lui, a-t-il choisi son camp ?


     

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  • Visite des zaouïas/ Chakib Khelil “offrirait” des chèques aux chouyoukhs

     

    Chakib Khelil ne se contente pas, comme il tente de l’accréditer, de se nourrir de spiritualité lors de sa tournée à travers les zaouïas du pays. Selon le journal El Bilad, il offre également des chèques conséquents aux chouyoukhs de ces institutions religieuses.

    Selon la même source, Chakib Khelil, après ses opérations de communication publiques et fortement médiatisées, s’isole avec les chouyoukhs pour leur glisser les fameux chèques. Cela a été notamment le cas lors de sa visite à la zaouïa de Sidi Adda Mahieddine de Beni Khettab, dans la wilaya de Relizane, indique la même source, ajoutant que c’est cette générosité de l’ex-ministre de l’Energie qui suscite l’élan d’hospitalité des chefs spirituels des zaouïas à son égard.

    La justice algérienne serait, pour sauver ce qu’il lui reste de crédibilité, bien inspirée d’ouvrir une enquête sur ce qui s’apparente à une grande entreprise de corruption.

     


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