• ACTUALITÉ INTERNATIONALE

    La résidence de l’ambassadeur du Maroc à Paris visée, l’ex-femme du chef de Daech veut vivre en Europe, la consultation des sites terroristes bientôt passible de prison en France…

    18:04  jeudi 31 mars 2016 | Par Zahra Rahmouni | Actualité 
    world-map-146505_640

    La Turquie installera une base militaire au Qatar

    D’ici deux ans, la Turquie aura sa base militaire au Qatar, a indiqué mercredi le ministre turc de la Défense depuis Doha, où il effectue une visite. L’installation de cette base, en cours de construction, intervient dans le cadre d’une coopération plus élargie entre l’Émirat et la Turquie. « Nous voulons parvenir à coopérer dans les domaines de l’entraînement (militaire) », a ajouté le ministre turc, et ce, afin de « contribuer à la stabilité dans la région ». (Lire)

    Niger : Boko Haram tue six soldats

    Selon le ministère de l’Intérieur nigérien, six soldats ont été tués et trois autres blessés mercredi, dans le sud-est du Niger après une attaque de Boko Haram. « Les soldats ont été tués dans une embuscade tendue « vers 6h00 locales (5h00 GMT) par des « terroristes de Boko Haram » contre une patrouille militaire à 20 km de la ville de Diffa, capitale régionale du sud-est nigérien et proche du Nigeria », indique le ministère dans un communiqué. (Lire)

    Prochain transfert d’une dizaine de détenus de Guantanamo

    Un responsable américain a révélé mercredi, qu’une dizaine de détenus de la prison américaine de Guantanamo seront prochainement transférés vers « au moins deux pays ». « Le premier de ces transferts devrait intervenir dans les prochains jours et les suivants dans les semaines à venir », rapportent les médias. Il reste toujours 91 prisonniers détenus au sein de la prison située sur l’île de Cuba. En février 2016, le président américain Barack Obama, présentait un plan de fermeture. Il avait déjà fait la promesse de fermer le camp, dès sa première campagne électorale, en 2008. (Lire)

    Plusieurs morts, dont des humanitaires, en Somalie

    Les autorités somaliennes ont annoncé la mort de six civils, dont deux Turcs, après l’attaque, mercredi soir, d’un bus transportant « des membres du personnel d’un hôpital de Mogadiscio géré par une organisation turque ». Cette attaque, rapidement condamnée par le Premier ministre somalien, n’a pas encore été revendiquée. « Des hommes armés ont ouvert le feu sur un minibus. Deux Turcs et quatre Somaliens sont morts. Cinq Turcs et un Kényan sont également blessés », précise Reuters. (Lire)

    Islamophobie : deux têtes de proc accrochées sur les grilles de la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Paris

    C’est une bien étrange découverte faite ce jeudi matin, par le personnel de la résidence de l’ambassadeur du Maroc en France. Deux têtes de porc ont été déposées sur les grilles de la résidence de Chakib Benmoussa, à Neuilly-sur-Seine (Paris). L’ambassade a d’ores et déjà porté plainte contre X et expliqué qu’elle ne voulait « pas donner d’interprétation à ce geste, c’est aux autorités de faire leur enquête ». (Lire)

    Libye : situation tendue après l’arrivée de Fayez Al-Sarraj

    Arrivé mercredi à Tripoli, le chef du gouvernement d’union nationale libyen est déjà prié de partir. Les autorités, non reconnues, de Tripoli ont demandé à Fayez Al-Sarraj de quitter la capitale. Le chef du gouvernement, soutenu par l’ONU, doit faire face à l’opposition des deux gouvernements rivaux déjà en place dans le pays (l’un à l’Est, à Tobrouk et l’autre à Tripoli). Cette nuit, des tirs ont été entendus dans la capitale libyenne et des groupes armées ont bloqué certaines artères alors que le mufti de Tripoli a prôné le « le jihad contre le nouveau gouvernement d’union nationale s’il ne faisait pas demi-tour ». (Lire)

     

    France : bientôt des sanctions pour les personnes qui consultent les sites terroristes ?

    Consulter régulièrement les sites terroristes pourrait bientôt être sanctionné par la loi en France. Selon un amendement, adopté mercredi, par le Sénat français, ce « délit serait passible de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende » et s’inscrit dans le cadre du projet de « réforme post-attentat ». La proposition déposée par Les Républicains (droite) est jugée « inutile » par le gouvernement socialiste au pouvoir. Cette nouvelle disposition ne devrait pas concerner les personnes dont la profession nécessitent des recherches pour « informer le public » ou si la consultation régulière « intervient dans le cadre de recherches scientifiques ou est réalisée afin de servir de preuve en justice ». (Lire)

    Afrique du Sud : une procédure de destitution contre le président

    L’actuel président sud-africain est visé par une procédure de destitution, engagée par l’opposition, après qu’il ait été reconnu coupable d’avoir violé la Constitution. La décision de la Cour constitutionnelle sud-africaine, tombée ce jeudi 31 mars, oblige Jacob Zuma à rembourser une partie de la somme utilisée pour agrandir sa résidence privée, située dans l’est du pays. Ce dernier aurait puisé plusieurs millions d’euros dans les comptes publics, un montant que la justice souhaite qu’il rembourse sous « 45 jours ». (Lire)

    Mondial au Qatar : des « conditions de vie désastreuses » pour les travailleurs étrangers

    Selon un rapport publié aujourd’hui par l’ONG Amnesty International, les migrants travaillant sur les chantiers qataris souffrent de « conditions de vie désastreuses ». Ces travailleurs, venus principalement du Bangladesh, d’Inde et du Népal sont hébergés dans des « camps sordides » et se voient confisquer leurs passeports par leurs employeurs. Ces migrants sont contraints à rester sur place et parfois même forcés de travailler pour un salaire inférieur à ce qui leur était promis. Le Qatar a rapidement réagi et considère que ces « affirmations projettent une image trompeuse ». (Lire)

    L’ex-femme d’Al Baghdadi veut vivre en Europe

    L’ex-femme du calife de l’État islamique, avec qui elle a une fille, souhaite s’installer en Europe et vivre en liberté. C’est le quotidien suédois Expressen, à qui on doit la vidéo des deux femmes se promenant dans les rues de la ville syrienne de Raqqa, qui a pu interviewer Saja Al-Doulaimi, ex-épouse d’Abou Bakr al-Baghdadi. Cette dernière explique ne pas vouloir vivre dans un pays arabe mais plutôt en Europe. Dans le même entretien, la femme de 28 ans avance également que la Charia permet la « liberté et des droits pour les femmes ». Ces déclarations interviennent sept mois après sa libération d’une prison libanaise où elle était détenue depuis 2014 après avoir fui avec son enfant. (Lire)

    Le Qatar organisera prochainement une réunion sur le pétrole

    Douze pays ont déjà confirmé leur présence à la réunion sur le pétrole qui se tiendra le mois prochain au Qatar. Cette rencontre devra réunir des pays membres de l’OPEP ou non, et traitera d’un gel éventuel de la production de pétrole. Le but étant de faire en sorte que les prix du baril repartent à la hausse. « L’Arabie saoudite, la Russie, le Koweït, les Émirats arabes unis, le Venezuela, le Nigéria, l’Indonésie, l’Équateur, le Bahreïn et Oman » ont déjà confirmé leur présence. (Lire)

    Turquie : plusieurs morts dans l’explosion d’une bombe

    « Quatre policiers ont été tués et 14 personnes blessées dans un attentat à la bombe jeudi à Diyarbakir, la principale ville du sud-est de la Turquie, à majorité kurde », ont annoncé les autorités locales. Plusieurs policiers figurent également parmi les personnes blessées par cette explosion près de la gare routière de la ville. Dans la région, et dans cette ville en particulier, plusieurs opérations ont régulièrement été menées par les forces de sécurité turques contre les membres du Parti des travailleurs du Kurdistan. (Lire)


    votre commentaire
  • Monde des affaires/ Interrogations autour de l’ascension fulgurante du neveu d’Ali Haddad  

    Monde des affaires/ Interrogations autour de l’ascension fulgurante du neveu d’Ali Haddad

    L’ascension fulgurante de Saïd Haddad, neveu du richissime Ali Haddad, suscite, depuis quelque temps, l’intérêt du milieu des affaires qui soupçonne un certain favoritisme lui ayant permis une ascension aussi fulgurante. La fortune des Haddad est perçue, aujourd’hui, comme ne découlant pas seulement d’une entreprise de labeur.  

    Depuis quelque temps, le neveu Ali Haddad fait beaucoup parler de lui, rapporte le site Mondeafrique.com. Le milieu des affaires et même les citoyens lambda s’interrogent sur cette véritable success-story. En effet, Saïd Haddad est devenu riche, très riche et a réussi même à rafler des marchés importants dans le secteur du BTPH pourtant frappé de plein fouet par la crise que traverse l’Algérie.        

    On suspecte, de ce fait, un favoritisme de la part d’Ali Haddad qui n’hésite pas à mobiliser ses réseaux politiques pour venir en aide à son neveu.

    Âgé de moins de 40 ans, Saïd est à la tête est actuellement à la tête d’un véritable empire. Sa campagnie, l’ETHB, rafle d’importants projets notamment dans les wilayas de Bouira et de Boumerdès.

    M.M.


    votre commentaire
  •  

        Guelma ne sait plus où elle va



    Par. Guelma libre pensée. Med Abbassi  - Le – 30 – 03 – 2016  

    LE FAIT DU JOUR.  Des responsables  qui muet, une économie mal en point………....  Guelma navigue à vue ! Les habitants surveillent de près l'évolution de cette wilaya incontournable. 

    L’anomie que vit notre ville depuis plus d’un décennie dans  le domaine de  L’administration qui est devenu attractif  ne peut nous laisser dans l’indifférence N’autre wilaya des responsables « triomphalement »pourrait ne jamais apparaître En public, ne jamais prendre position, ne jamais faire entendre la populations  son Ainsi ou  va la vie à Guelma où en  l'absence   prolongée le pouvoir est exercé de Manière opaque, sans que l'on sache très bien par qui par  des conseillers  à  L’ombre très probablement.

    Par des responsables qui ont toujours exercé une grosse influence  des destins Sur  l’administration en général, la wilaya de Guelma depuis des années par un Petit cercle d’entreprises  fortunées, aussi qui trustent désormais la wilaya des Affaires.
     La transparence n'a  jamais  été le fort de la wilaya mais là, on atteint des Sommets, soupire des hommes de notre région assez inquiet face au danger  d'une Succession mal gérée. Jusqu’à présent la population partagée entre résignation et Respect pour le vieux les mouvements, Sont étaient   plus ou moins   circonscrits Mais la donne sociale il ne peut pas la changer.
    L’actuel wali de Guelma en peut dire que c’est une femme de terrain qui n’a pas Besoin qu’on lui fasse des louanges, et dont les directeurs d’exécutifs n’arrivent pas A suivre son rythme  et que la justice quoi qu’on dise s’améliore pour étayer ses Appréciations pour le nombre d’audience qu’accorde hebdomadairement  le Parquet  et qui s’élèverait  selon notre  présence de 400 à 600 au moment ou les Portes de l’administration demeurent hermétiquement  fermés  devant les citoyens  

         Et n’oublier pas que le seul organisme qui reçoit chaque jour plus de 200 personnes Le conservateur du domaine de la wilaya de Guelma.

    Des responsables avec des entreprises, des relations au beau fixe dans une Economie  à ce point dépendante du marcher qui sont distribues de tort et à travers A des amies par l’intermédiaire d’un responsable qu’il ce croit personne ne savent, L'effondrement crée de grosses tensions  d’autres responsables sont désormais Contraints de relever certaines  affaires  à ses amies  et de multiplier les mesures D'austérité   tant que  ces personnes  redistribuaient les biens de l’état  sous forme De subventions, tout allait bien maintenant que les cordons de la vie se resserrent, C'est nettement plus compliqué,  nous sommes les derniers à pouvoir dire quoi que Ce soit de négatif , explique-t-on à ces responsables, où on ne veut surtout pas Fâcher  c’est une des raisons pour laquelle ne communique jamais.

     


    votre commentaire
  • Le Forum des citoyens pour une 2e République : "Le Roi est nu car il ne peut tromper personne" !

    Abdelaziz Bouteflika s'octroie une constitution.
      Abdelaziz Bouteflika s'octroie une constitution.

    Le Forum des citoyens pour une deuxième république a rendu public le communiqué suivant sur  Le projet de révision constitutionnelle rendu public par le pouvoir afin d’être soumis à l’adoption du Congrès en ce début du mois de février est contestable dans sa démarche, son contenu et, finalement, sur le fond. Une fois n’est pas coutume, le pouvoir a décidé de passer par le Congrès et non pas par la technique plébiscitaire du référendum, réduite entre ses mains à une kermesse électorale. C’est dire que les autorités elles-mêmes ne sont pas convaincues de leur texte de circonstance. Le pouvoir constituant appartenant au peuple, celui-ci doit être au minimum consulté directement et non pas par le biais d’une représentation institutionnelle dopée par une ouverture sélective du champ politique et qui ne tolère comme forces que celles engagées à faire barrage , aux côtés du pouvoir, à la revendication démocratique.

    Dans son contenu, il est clair que cette constitution n’a pas pour objet de consacrer l’alternance au pouvoir, d’instaurer les règles démocratiques et de garantir l’exercice des libertés. L’esprit qui a prévalu dans sa rédaction exprime en effet une totale méfiance envers la demande de démocratisation sans cesse renouvelée par la société. Les principales dispositions font ainsi d’elle un instrument de choix par lequel le pouvoir veut contenir le processus d’émancipation de la société.

    Cette constitution, dans ses différentes dispositions, érige un système de césarisme où des pouvoirs exorbitants sont concentrés entre les mains du Président et consacrant ainsi la prééminence de l’exécutif sur tous les autres pouvoirs – législatif et judiciaire – formellement autonomes. L’Algérie n’est pas encore sortie du zaïmisme, pourtant si décrié, et de l’homme providentiel. Le retour à l’acquis de 1996 – la limitation des mandats – ne remet pas en cause ce déséquilibre des pouvoirs mais nous renseigne sur l’état d’esprit qui a présidé l’Algérie durant presque quatre mandats. La constitution vaut pour les autres, pas pour moi. Faute de contre-pouvoirs sérieux, de réelle autonomie et d’équilibre des différents pouvoirs, nous ne sommes pas à l’abri d’un retour au régime bouteflikien.

    Ce n’est pas le Conseil constitutionnel, juge de la loi, dont les membres sont désignés par l’Exécutif, qui contredira son maître. On ne peut pas être juge et partie.

    Elle donne également au Président la possibilité de contrebalancer la représentation nationale par le maintien d’une disposition d’exception qui est le tiers bloquant des sénateurs qu’il nomme lui-même au niveau de la deuxième chambre du parlement.

    Les libertés consacrées constitutionnellement se retrouvent par ailleurs encadrées par "la loi". Le renvoi abusif à la voie règlementaire soumet alors l’exercice des libertés au bon vouloir de l’exécutif. Ceci permet au pouvoir d’accentuer son emprise sur la vie politique et institutionnelle en inversant la hiérarchie des normes. Ainsi par un vieux subterfuge qui est naturel aux régimes autoritaires, la loi est supérieure à la constitution. Le tour est joué mais le Roi est nu car il ne peut tromper personne.

    Ce projet de loi proposé au Congrès s’illustre également par la violation d’un principe fondamental en matière des droits de l’homme et de la citoyenneté en instaurant une ségrégation entre les nationaux "purs" et "impurs", ceux qui bénéficient de la double nationalité. Doit-on rappeler que c’est en France, en émigration, qu’est né le premier parti patriotique (Etoile nord-africaine) pour l’indépendance de l’Algérie. Cette discrimination territoriale et à connotation religieuse, ajouté au flou sciemment entretenu sur la nature de la République - Etat civil ou Etat théocratique -, hypothèque l’idéal d’un Etat séculier énoncé dans les libertés de culte et de conscience.

    Il reste quelques avancées ambigües, l’officialisation de tamazight, langue longtemps proscrite et dénigrée dans son propre pays, et la parité hommes et femmes dans les postes de responsabilité. Il faut saluer cette initiative même si Tamazight, parce que ne pouvant pas bénéficier du même statut que l’arabe chez les tenants de l’orthodoxie nationaliste, est soumise à un examen probatoire et maintenu dans le statut du réversible. Mais au fond, ces deux introductions pouvaient avec le retour aux deux mandats faire l’objet d’amendements constitutionnelles sans "l’ambition de nous faire franchir une nouvelle étape de la construction démocratique".

    Rien n’est plus faux que de croire que l’édification d’un régime constitutionnel où la loi sera la norme pour tous peut être l’œuvre d’un pouvoir qui viole allègrement la constitution qu’il s’est lui-même concoctée, la triture avec désinvolture tout en la révisant toutes les fois qu’il procède à des reclassements internes de son personnel politique et clientéliste.

    Une fois de plus, par la technique de l’octroi le pouvoir ruse pour fermer le libre exercice de la citoyenneté. Tout cela est destiné à bloquer l’idée de la transition et cacher un problème majeur depuis l’indépendance du pays : le déficit de légitimité
    .


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires