• GUELMA: Un 24 janvier 1958, la bataille d'Oum N'sours

    par Menani Mohammed

    Notre longue marche sur le chemin de la liberté reste sertie de plusieurs hauts faits d'armes inoubliables, essaimés sur tout le territoire, et constituent une riche fresque dans la grande épopée du peuple algérien dans son combat contre l'entreprise criminelle coloniale. La célèbre bataille d'Oum N'sours s'était déroulée le 24 janvier 1958 dans les hauts monts de la Mahouna, culminant à plus de 1.400 m. Cette contrée aux reliefs escarpés était considérée comme une zone de repli stratégique pour les unités combattantes de l'ALN et un carrefour de transit incontournable pour les colonnes d'acheminement des armes vers l'intérieur ainsi que les colonnes convoyant des enfants vers l'extérieur, en vue de formation et de scolarisation. C'est dans ces massifs enneigés que la katiba de Si Ali Zaghdoudi, alias Belkheir, s'était établie pour rester aux aguets, scrutant les horizons et suivant le moindre mouvement des troupes ennemies dans la vallée, et surtout les activités de l'aérodrome de Millesimo dans la banlieue de Guelma, d'où décollaient les hélicoptères, les T6 et les B26, entre autres. Un transfuge notoire avait dénoncé, à l'époque, le positionnement des combattants dans le maquis de la Mahouna, et cet acte de délation avait déclenché une réaction offensive du contingent de la soldatesque coloniale qui s'était ébranlé en alignant un dispositif de 10.000 hommes soutenus par l'artillerie lourde, 18 avions chasseurs et bombardiers, 12 hélicoptères et plusieurs engins de transport et blindés au sol. Cette expédition fut renforcée par le contingent en stationnement à Tébessa, Souk Ahras, tels les légionnaires et le régiment d'élite des parachutistes arborant le béret rouge. L'objectif de cette opération de ratissage de grande envergure était de déloger nos valeureux moudjahidine de ces crêtes dominantes qui résistaient toujours à la faveur de l'altitude et du relief boisé et rocheux. La foi des hommes qui luttaient pour leur cause noble était inébranlable et malgré la disproportion dans l'équilibre des forces, la résistance avait été très farouche et les combats, lancés dès l'aube, avaient duré jusqu'à la tombée de la nuit sans que la soldatesque coloniale parvînt à atteindre le point stratégique d'Aïn Sefra, dont le repaire d'Oum N'sours constitue un poste avancé de diversion. Gravés sur le marbre blanc de la stèle commémorative, les noms de 45 martyrs sont toujours là pour nous rappeler la bravoure et l'intrépidité de nos aînés, nous rappelant aussi le sacrifice suprême en échange précieux du droit à la patrie et à la liberté, dans la dignité. En ces moments de souvenirs et de recueillement profond, nous revisitons les pages de notre histoire pour en tirer les enseignements utiles, en vue de se départir des tentations du doute et du renoncement prônés par les élèves de l'école de l'histoire coloniale ou encore les thuriféraires de l'obscurantisme et de l'agit-prop qui pensent, à tort malheureusement, que le pays peut être vendu à la criée. En gage de gratitude au sacrifice de nos aînés, nous nous imposons de verser dans l'effort sans relâche et dans la sueur en vue de parfaire les gigantesques chantiers de réalisations, dans une conduite cadencée, avec la vigilance accrue, en se gardant des chantres de l'adversité fomentée par les officines occultes et les chapelles de l'opportunisme à l'ersatz de la stérilité. «Game over» pour ceux qui n'accordent aucune impor .

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  • GUELMA: La démocratie participative à l'ordre du jour

     

    par Menani Mohammed

    Les espaces de la nouvelle résidence d'Etat implantée au siège de la wilaya de Guelma ont abrité cette semaine une cérémonie conviviale organisée par le wali à l'honneur des élus, marquant la célébration des «portes ouvertes sur la commune». D'anciens élus et de DEC ont été symboliquement honorés. Ces retrouvailles ont été une aubaine pour marquer un temps d'arrêt pour faire une lecture rétrospective sur le long chemin parcouru par la commune depuis le 18 janvier 1967,tirer les enseignements de cette riche expérience pour pouvoir se projeter dans l'espoir de lendemains prometteurs. L'allocution du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, où il ressort une impérative nécessité de consolider la dynamique du développement durable au niveau local à travers l'enrichissement des ateliers ouverts pour asseoir les réformes profondes dans la gestion décentralisée des affaires publiques, a été lue devant l'assistance.

    Dans son intervention, Mme Rais Fatima-Zohra a mis en exergue ses mots d'ordre que sont la décentralisation et la démocratie participative, deux vecteurs qui servent de supports efficients dans la conduite de l'animation du développement durable local. Elle considère que la commune reste la première cellule constitutive de l'édification socioéconomique et, par conséquent, elle mérite et a droit à un pouvoir décentralisé pour un usage à bon escient de ses attributions et pouvoir le partager aussi avec les citoyens dans la gestion quotidienne des affaires de la cité. Par essence, la démocratie participative tend à augmenter l'implication des citoyens dans la vie politique et accroître leur rôle dans la prise de décision en matière de propositions d'action et de suivi de l'exécution des programmes de développement de son environnement vital élémentaire. Ce concept s'érige en système mixte complémentaire à la démocratie représentative, où le citoyen-électeur conserve la faculté de s'autosaisir sur certaines questions liées à la réalité quotidienne de sa cité. En l'état actuel des choses du microcosme local, l'élu verse dans la tendance démesurée en s'autoproclamant «élitiste» dans le processus démocratique et évolue dans la sphère régalienne des «sachants», détentrice de la représentativité légale.

    Dans cette fausse tour d'ivoire, l'élu se considère menacé par cette nouvelle option qui «démocratise la démocratie», et cet excès d'égocentrisme parvient à renier l'évidence que le fait contribue à l'enrichissement des débats dans la gestion des affaires de la collectivité tout en consolidant la cohésion sociale et la performance durable. Plusieurs collèges d'élus ayant commis l'impair de tourner le dos à leurs électeurs en se cloitrant derrière leur statut représentatif rigide, n'ont fait que scier sous leurs pieds les passerelles de communications avec le citoyen, pour finir dans un mur et des situations conflictuelles inextricables qui ne font qu'accélérer leur destitution.

    Le dernier acteur de ce comportement d'entêtement et de nombrilisme exagérés fut le conseil communal du chef-lieu de wilaya, composé de 33 membres, qui, après 3 mois de gesticulations, s'est retrouvé éjecté et aussitôt supplanté par une délégation exécutive conduite par le secrétaire général de l'APC de Bendjerrah. Les exclus n'auront qu'à s'en prendre à eux-mêmes pour avoir longtemps versé dans la passivité et l'insouciance qui a généré un grand désordre dans la conduite des affaires publiques et une agression effrontée à l'ordre républicain.


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  • L’avenir de l’Algérie/Les sombres prédictions d’un économiste fran

    L’Algérie est au bord de l’effondrement économique et la France doit se préoccuper de son sort. C’est le message adressé aux autorités françaises par Nicolas Bouzou, un essayiste français spécialisé dans l’économie. Il a été pendant six ans analyste en chef de l’institut de prévisions Xerfi.

    Ce dernier prévoit vraiment un avenir très sombre pour l’Algérie à la lumière des événements actuels qui se déroulent en ce moment dans notre pays. “L’Algérie. Notre magnifique voisin risque de s’effondrer pour des raisons tout à la fois économiques et politiques. Pourtant, presque personne ne scrute ce pays proche de 40 millions d’habitants (dont l’âge médian est de 28 ans)”, analyse Nicolas Bouzou dans sur le site internet du Point Afrique, l’édition africaine du magazine français Le Point.  

    Selon Nicolas Bouzou “2016 pourrait marquer le début du délitement de l’Etat” Algérien. le prévisionniste français s’appuie sur plusieurs éléments pour étayer son analyse : “La fragile nation algérienne, sans cesse sous la menace islamiste, repose sur trois piliers précaires et parfois incohérents : la présidence de la République, occupée par un Bouteflika de plus en plus fantoche, une armée de gérontocrates flanquée de ses services de renseignements et une opinion publique désabusée dont une grande partie rêve de la France”. Le même économiste français ne prévoit aucun changement positif en Algérie durant les années à venir. Dans ce contexte, il s’attend à ce que des milliers d’Algériens débarquent encore en France. “Les pressions migratoires seront suffisamment fortes pour que nous devions accueillir des milliers d’Algériens supplémentaires”, prévient-il en dernier lieu. Reste à savoir enfin si ces sombres prédictions vont réellement se réaliser…


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  • Malgré la crise financière/L’Algérie va recruter encore des policiers

    Rédigé le 23/01/2016

    L’Algérie souffre d’une crise financière à cause de la chute vertigineuse des prix du pétrole. Et en dépit de cette conjoncture très défavorable où les ressources financières de l’Etat s’effondrent, les autorités algériennes ont décidé de lancer une nouvelle campagne de recrutement au sein de la Police nationale. 

    Oui, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) vient d’annoncer qu’elle va recruter des jeunes policiers au cours de cette année 2016. Le nombre exact des policiers qu’il faut recruter n’a été encore communiqué. Ceci dit, la DGSN a fait savoir, dans un communiqué parvenu à notre Rédaction, que les candidats qui veulent entrer dans la Police doivent être âgés d’au moins 19 ans. Leur âge ne doit dépasser les 23 ans. Concernant, le niveau d’études exigé, il n’est pas nécessaire d’être bachelier. Il suffit d’avoir atteint la terminale, la troisième année secondaire, pour pouvoir s’inscrire à ce concours de recrutement. En revanche, la DGSN exige un casier judiciaire vierge et un justificatif de la situation régulière vis-à-vis du service national.

    Il est à note que les dates du concours de recrutement n’ont pas encore été communiquées. La DGSN a recruté massivement ces dernières années. Officiellement, l’Algérie compte plus de 209 000 policiers. En 2009, le nombre des policiers ne dépassait pas les 90 mille éléments. L’Algérie, qui compte une population avoisinant les 40 millions d’habitants, se rapproche ainsi de certains pays comme la France, dont la population dépasse les 60 millions d’habitants, qui compte quelque 220.000 policiers.

     
     

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  • Probable intervention américaine en Libye / Risque de repli des groupes terroristes en Algérie

    Rédigé le 23/01/2016
     


    Le chef d’état-major interarmes américain, le général Joseph Dunford, a exprimé lors d’une visite, hier vendredi, en France, la volonté de son pays de mettre fin à la progression des filiales de Daech en Libye. Des actions militaires sont envisagées pour réaliser cet objectif.

    Le responsable militaire américain a évoqué à ce titre, une “action décisive” traduite par des frappes militaires visant à enrayer la progression des terroristes de l’État islamique (EI) en Libye, une action dont la nécessité est aujourd’hui irréfutable indique l’intervenant.

    Le général Dunford a indiqué que “sans aucun contrôle, l’EIIL (Daech) s’étendra encore plus en Libye (…) à ce titre, les chefs militaires doivent présenter au secrétaire à la Défense (Ashton Carter) et au président (Barack Obama) un projet visant à enrayer la progression de l’EIIL en dans ce pays” a-t-il précisé.

    Le deuxième dut de cette intervention militaire est, selon l’État major américain, de préparer le terrain en l’assainissant de l’action néfaste de Daech de telle sorte que cela appuie un processus politique à long terme.

    Les déclarations le général Joseph Dunford auraient provoqué un état de stress dans les rangs de l’ANP. Les troupes seraient sur le pas de guerre, anticipant un repli de ces groupes terroristes vers les territoires tunisiens et algériens.

    Massinissa Mansour


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