• La Loi de finances adoptée, les députés de l’opposition manifestent à l’extérieur de l’hémicycle

     

    19:00 lundi 30 novembre 2015 | Par Achira Mammeri et Hadjer Guenanfa | 

     

    (© TSA Algérie)
     

     

    15h15 Après avoir chahuté la séance et occupé la tribune, les députés de l’opposition quittent l’hémicycle et improvisent une manifestation à l’extérieur. Au milieu d’un important dispositif de sécurité, ils scandent des slogans critiquant le projet de Loi de finances et les privatisations. Selon notre journaliste sur place, la situation est tendue .

     

    Malgré ces protestations, la Loi de finances a été adoptée vers 15h15.

     

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    Les députés du FFS, du PT et de l’Alliance verte ont envahi la tribune de l’Assemblée populaire nationale (APN), empêchant le déroulement du vote du projet de Loi de finances 2016, a-t-on constaté sur place. Les élus sont munis de pancartes et scandent des slogans hostiles aux privatisations et aux hausses des prix. Ceux du PT scandent également : « On veut Louisa Hanoune ». Selon des rumeurs à l’intérieur de l’hémicycle, la patron du PT aurait été empêchée de pénétrer à l’intérieur de l’Assemblée.

    (© NewPress)


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    29/11/2015

     En Algérie, les mesures d’austérité ont du mal à passer

     

    La loi de Finances 2016 présentée cette semaine à l’Assemblée populaire nationale (APN) avant son vote lundi 30 novembre a suscité de vifs débats dans l’hémicycle. Au cœur des critiques, les articles sur la rationalisation des dépenses mais aussi ceux sur l’investissement.

    Dure semaine pour le ministre des Finances algérien Abderrahmane Benkhalfa chargé de présenter aux députés un budget 2016 impacté par le recul du cours du pétrole.

    L’augmentation des taxes sur l’énergie représente la mesure la plus largement critiquée puisqu’elle est même dénoncée par les députés du Front de libération nationale (FLN), la famille politique du Président Abdelaziz Bouteflika.

    Le projet de loi de Finances propose en effet d’ajuster de 7 % à 17 % la TVA sur le gasoil ainsi que sur le gaz naturel et l’électricité en fonction du seuil de consommation. Pour les contestataires, il existe d’autres solutions que de toucher à la subvention des prix.

    Assouplissement

    Autre mesure controversée, l’article 71 du texte qui donne au gouvernement la latitude de décider, par décret motivé sur rapport du ministre des Finances, de « l’annulation ou du gel de projets » lorsque les équilibres budgétaires sont compromis. Une disposition qui annule les prérogatives du pouvoir législatif estiment les députés critiques.

    L’article 66 relatif à l’ouverture des capitaux des entreprises publiques aux investisseurs privés ainsi que l’article 59 permettant aux investisseurs privés de recourir, avec l’aval du gouvernement, aux financements étrangers, ont aussi fait l’objet d’une franche opposition de parlementaires qui y voient une remise en cause de la protection des intérêts économiques nationaux.

    Ces mesures vont contribuer à diversifier les ressources de financement qu’il n’est plus possible de financer uniquement par le budget a répondu le ministre des Finances, en rappelant que la règle des loi 49/51 %, qui impose au moins 51 % d’intérêts algériens dans tous les projets d’investissement impliquant des étrangers, est non seulement maintenue mais élargie au commerce de gros et aux services.


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  • Le général Nezzar  «Il faut combattre Daech par tous les moyens !»

     

     

     

     

    Le général à la retraite Khaled Nezzar. Sid-Ali/New Press
    Le général à la retraite Khaled Nezzar. 

      : Comment expliquez-vous la vague d’attentats sans précédent qui a frappé la capitale française, Paris ?
    Général Khaled Nezzar :

    La nature du terrorisme qui sévit dans le monde ne peut être expliquée qu’à travers une étude académique de spécialistes tant ses mécanismes, qu’ils soient sociopolitiques ou psychologiques, sont complexes. Toutefois, son cheminement peut être abordé sans risque de se tromper. Ce phénomène, observé ces dernières décennies, a pris de plus en plus d’ampleur lorsqu’il s’est paré de religiosité. Auparavant, il était laïc au XIXe siècle, puis révolutionnaire dans les années 1980, prôné et pratiqué par des extrémistes gauchistes, surtout en Allemagne et en Italie. Nous ne sommes qu’au début de ce terrorisme nouveau qu’on appelle«terrorisme islamiste».
    Quelles sont ses origines ?
    Il est apparu dans les années 1980 suite à la guerre d’Afghanistan où, pour affronter les Soviétiques, donc le communisme ennemi de l’islam, les Américains eurent recours à la mobilisation de volontaires musulmans issus de tous les pays. Une fois l’armée soviétique boutée hors d’Afghanistan, ces brigades auréolées de leur victoire retournèrent dans leurs pays respectifs pour y mener le «djihad». L’Algérie fut leur première cible. Dix années durant, l’Algérie a combattu seule et a payé le prix fort, le terrorisme n’ayant épargné ni les membres des services de sécurité, ni les intellectuels, ni les journalistes, ni les civils, tandis que les femmes étaient la cible privilégiée des terroristes. Les massacres de villageois se comptaient par dizaines, comme ce fut le cas à Bentalha, Raïs, Béni Messous et Sig. Alors que les Occidentaux les imputaient aux militaires.
    Pourquoi cet amalgame ?
    Nous parlions de guerre contre les civils, alors qu’eux parlaient de «guerre civile», bien que de hauts fonctionnaires algériens aient été dépêchés dans les capitales occidentales pour expliquer le phénomène. Rien n’y fit. On nous répondait inlassablement : «Vous les avez spoliés de leur victoire en arrêtant le processus démocratique.» Il aura fallu que des innocents soient à leur tour victimes en ce jour du vendredi 13 novembre au Bataclan, en plein centre-ville de Paris et au Stade de France, pour que, peut-être, nous soyons compris.
    Pourquoi le terrorisme islamiste a-t-il évolué aussi rapidement ?
    Si ce terrorisme nouveau a évolué rapidement au point de s’attaquer à l’Occident, c’est parce que ses racines sont lointaines et remontent au colonialisme. Il faut revenir à cette période où les populations considérées de seconde zone étaient associées à un deuxième collège, déculturées et où l’on nous apprenait que nos ancêtres étaient des Gaulois. Le mépris était tel que toutes les femmes étaient des «Fatma» et les indigènes des «bougnoules».
    Ce terrorisme remonte aussi loin dans l’histoire contemporaine ?
    Oui. Mais il y a aussi la question palestinienne. Cette cause noble et juste est celle de tous les musulmans dont El-Qods est le berceau. Il est incompréhensible, voire inadmissible, pour les musulmans que le pèlerinage au troisième Lieu saint de l’islam leur soit interdit. La politique inique que mène Israël en terre occupée est encouragée et soutenue par un Occident donneur de leçons. On nous réplique à la face la perpétuelle rengaine qu’Israël brandit à tout bout de champ : «Hamas égal terrorisme !» La phrase de feu Ben M’hidi, à l’époque de la guerre d’Algérie, «donnez-nous vos avions et nous vous donnerons nos bombes» est significative à plus d’un titre. Régler le problème palestinien, c’est régler celui du Hamas. La balle, à ce moment-là, sera dans le camp palestinien et celui des Arabes.
    Il y a donc une relation directe entre le problème palestinien et la recrudescence du terrorisme islamiste…
    Une solution à ce problème d’une manière juste et équitable réduirait sensiblement, sinon définitivement le terrorisme. Le parti pris des Occidentaux et, surtout, des Américains dans ce conflit est non seulement inexplicable, mais aussi insupportable aux yeux de tous les musulmans.
    Le terrorisme est-il, dans ce cas-là, une guerre de civilisations ?
    Les ferments d’un affrontement des civilisations couvent et les signes avant-coureurs se manifestent de plus en plus. Il est temps que le monde se réveille pour y mettre un terme définitif. Celle dont on nous rabâche les oreilles à chaque instant est menée contre l’islam et non l’inverse. Autrement, pourquoi courir au secours des minorités chrétiennes alors qu’elles ont vécu en symbiose avec l’islam pendant deux millénaires ? L’Occident est foncièrement avec Israël bien que cet Etat ait tort et affiche ostensiblement son aversion envers les Arabes. Sinon, pourquoi tous ces vétos à chaque fois que la question palestinienne est soulevée à l’ONU ? Pourquoi courir au secours d’Israël à chaque fois qu’il est en guerre avec les Arabes ? Qui a fait d’Israël un pays nucléaire ? N’est-ce pas la France de Guy Mollet qui céda aux exigences de Ben Gourion pour se joindre à la tripartite contre l’Egypte et le débarquement de Suez en 1956 ? Tout ceci explique la radicalisation de certains dont je n’approuve aucunement la doctrine et le comportement criminel. Nous avons été les premiers à en payer le prix. Les musulmans sont les premiers à pâtir de ce phénomène. Les pertes se comptent par centaines de milliers de morts et des pays sont entièrement ravagés.
    Revenons aux attentats de Paris. On connaît les exécutants. Mais qui sont les commanditaires ? Qui tire les ficelles ?
    Les attentats de Paris ont, par leur violence et leur soudaineté, affligé tous les Français et le monde dans son ensemble, parce qu’ils ont ciblé des innocents. Nous prions pour eux, de même que nous compatissons avec toutes les familles endeuillées par ces procédés abjects qui ne relèvent pas de l’islam. Ils sont perpétrés par des ignares financés par les pétrodollars et endoctrinés par des dogmes d’un autre temps, au point où leur vie et celle des autres ne comptent pas. Leur faire la guerre est une nécessité absolue, mais faire la guerre, c’est se tromper d’ennemi.
    «Leur» faire la guerre, mais ne pas faire la guerre. Qu’est-ce à dire ?
    D’autres moyens existent. Il faut cerner cet ennemi, cerner ses procédés et le combattre par tous les moyens. Faire la guerre, c’est la mener contre Daech et, dans ce cas, les bombardements ne suffisent pas. Daech est connu. Il dispose d’un espace et d’une force et se dit être un Etat. Il frappe aux portes de l’Occident, du Maghreb, du Sahel, en Afrique et aussi partout dans le monde. Il est temps de le prendre au mot et de le détruire.
    Comment ?
    Pour ce faire, il faut impérativement disposer de troupes au sol, seules à même de le neutraliser définitivement.
    Une telle action terroriste pouvait-elle être évitée ?
    On s’étonne et on est parfois surpris que les terroristes portent l’action sur le sol français. La riposte est, dans ce cas, impérative et inéluctable. Aussi ignobles que puissent être les procédés utilisés contre des civils, ceux qui les emploient savent ce qu’ils font et visent à créer le désarroi dans la population, à saper le moral et à diviser la société. Cependant, il faut se rendre à l’évidence : il fallait s’attendre à une riposte à une attaque partie d’abord des Etats-Unis et de leur coalition et qui a infligé des pertes bien plus sévères. Il suffit de s’imaginer dans quel état se trouvent l’Irak, la Libye, la Syrie et le Yémen actuellement. Loin de moi l’idée de dédouaner ces monstres, mais la politique de va-t-en-guerre du gouvernement français laissait présager de telles ripostes.
    Les mesures annoncées par les autorités françaises sont-elles suffisantes pour parer à de nouvelles attaques ?
    La tactique employée est celle que nous appelons dans le jargon militaire la «guerre du faible au fort» qui est menée selon des procédés que nous connaissons maintenant. Il s’agit de s’y préparer en vue de leur faire échec. L’emploi du kamikaze et le choix de la cible ont pour but de frapper les esprits en vue de déstabiliser l’Etat. Les explosions au Stade de France étaient une diversion au profit d’une action plus brutale menée au Bataclan et dans le centre-ville.
    Pourquoi Paris spécialement ?
    Le choix de Paris a eu pour raison essentielle la connaissance du milieu dans lequel les terroristes allaient opérer, la base de départ fut la Belgique pour plus de facilité d’accès. Les commanditaires des attentats de Paris ont eu recours à des Français pour mieux cerner leurs objectifs. Ils profitent du terreau existant en France pour le recrutement en vue de leurs basses besognes. A Saint-Denis, les renseignements ont joué pleinement et ont pu débusquer un commando de trois personnes armées, les autres éléments appréhendés, qui étaient chargés du soutien logistique, l’ont été dans le cadre des perquisitions qu’autorise l’état d’urgence. Il reste à souligner que dans le cadre de ce type d’actions, le rôle du renseignement est primordial et doit répondre avec toute la célérité que lui imposent ses missions. L’assèchement du terreau existant doit se faire avec toute la minutie qu’exige une telle situation. Les précautions, dans ce cas, sont à prendre pour éviter toute radicalisation. L’islamophobie raciste dont se parent certains commentateurs de télévision et autres fait partie intégrante des précautions à prendre pour éviter toute radicalisation.


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  • Ahmed Bensaada : «Les attentats de Paris sont une conséquence du printemps arabe»

     

     

     

     

    Hillary Clinton en Libye pour «fêter» la chute de Kadhafi, en octobre 2011. D. R.
    Hillary Clinton en Libye pour «fêter» la chute de Kadhafi, en octobre 2011.

    «Le chaos actuel proviendrait de l’influence américaine sur le printemps arabe», a déclaré l’essayiste algérien établi au Canada, Ahmed Bensaada, dans un entretien au Journal de Montréalparu hier samedi. Commentant les récents attentats de Paris, l’auteur d’Arabesque américaine,son dernier ouvrage paru en deux tomes, estime que cette tragédie est «une conséquence du printemps arabe qui a mal tourné, en particulier en Syrie». Ce qu’il dit reprocher au «printemps arabe», c’est qu’«au lieu de ramener l’espoir et la paix, il n’a amené que le mal dans le monde». Déjà dans son dernier ouvrage, paru en 2011, Bensaada avait mis en avant «l’erreur monumentale» commise par les Etats-Unis notamment, à savoir celle d’avoir aidé certains groupes islamistes à prendre le pouvoir, cela «coûtera cher à l’Occident», puisque certains islamistes sont devenus des terroristes, plongeant le monde dans le chaos comme on l’a vu à Paris. L’auteur maintient dans cet entretien que le but recherché par les «révolutions arabes» de 2011 était «d’avoir des gouvernements proaméricains, pro-occidentaux, avec lesquels les Américains pourraient faire¬¬ ce qu’ils veulent en fait, en matière de commerce, de relations politiques, de position géopolitique». C’est pourquoi il rend les Américains indirectement responsables de cette tragédie qui a coûté la vie à 130 personnes à Paris. Explication simple : c’est le soutien multiforme apporté par Washington aux groupes armés en Syrie (à travers le fameux Canvas et d’autres moyens) qui aura permis l’émergence de Daech, alors que ce dernier a été créé sur le territoire irakien, à la suite de l’invasion américaine «sous le fallacieux prétexte de la présence d’armes de destruction massive, invasion qui a provoqué la destruction de l’Irak», rappelle Bensaada. Mais le drame pour les Arabes est, selon l’auteur, qu’on ne peut pas avoir le pouvoir dans les pays arabes «si on n’a pas l’aval des Occidentaux». Prenant l’exemple des attentats de Paris, il explique que les auteurs sont des jeunes qui ont subi «un lavage de cerveau» et qui n’étaient rien de plus que de «la chair à canon». «On les a formatés pour tuer», résumera Bensaada qui met en garde, au passage, contre les amalgames qui peuvent en découler et qui risquent d’aggraver la situation. Ahmed Bensaada a été l’un des premiers à dévoiler le rôle déterminant des cyberactivistes du «printemps arabe» financés par les Américains. Dans une interview accordée à Algeriepatriotiqueen octobre 2013, Bensaada a montré l’existence d’un lien entre un grand nombre d’activistes arabes et le lobby pro-israélien américain Aipac (American Israel Public Affairs Committee) via un organisme nommé Forum Fikra, qui, d’après lui, cache visiblement ses relations avec ce lobby dont font partie de véritables faucons néoconservateurs et de farouches défenseurs de l’Etat d’Israël.


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  • International

    Bruxelles en état de siège, Daech menace à nouveau la France, Obama promet de détruire l’État islamique… Le point sur l’actualité internationale du 22 novembre à midi

    1 6:23  dimanche 22 novembre 2015 
    Carte Monde

    Cameroun : 5 morts dans un attentat-suicide dans l’Extrême-Nord

    Quatre femmes kamikazes se sont fait exploser samedi dans les environs de Fotokol, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, en proie aux exactions des nigérians de Boko Haram, tuant cinq civils, dont un chef traditionnel. Une première femme kamikaze a actionné sa charge explosive dans la maison du chef traditionnel de Leymarie, petit village camerounais situé en périphérie de Fotokol, tout près de la frontière avec le Nigeria, le tuant sur le coup avec quatre membres de sa famille. Dans les minutes qui ont suivi, trois autres femmes kamikazes ont déclenché leurs explosifs à proximité, sans toutefois faire de victimes. Les quatre kamikazes étaient « des jeunes filles âgées d’une quinzaine d’années ». (Lire)

    Belgique : Bruxelles en état de siège

    La ville de Bruxelles va passer dimanche une deuxième journée en alerte maximale, avec métro et magasins fermés et forces de l’ordre massivement déployées, par crainte d’une réplique des attentats de Paris qui ont fait 130 morts. Les enquêteurs seraient à la recherche d’au moins deux hommes, dont l’un transporterait une bombe du même type que celles utilisées par les kamikazes de Paris. Face à une menace « imminente », le gouvernement belge avait relevé dans la nuit de vendredi à samedi son niveau d’alerte terroriste à 4, pour la région bruxelloise, l’aéroport de Bruxelles et la commune flamande de Vilvorde, d’où sont issus plusieurs jeunes qui se sont radicalisés. (Lire)

    Un avion de Turkish Airlines dérouté après une alerte à la bombe

    Un avion de Turkish Airlines devant relier New York à Istanbul a été dérouté vers le Canada en raison d’une alerte à la bombe. La police montée canadienne (RCMP) a précisé que l’avion de ligne, transportant 256 passagers et membres d’équipage, a atterri sans problème à Halifax, capitale de la Nouvelle-Écosse, dans l’est du Canada. La police a déclaré qu’aucune précision ne serait donnée sur l’alerte à la bombe. « Cela relèvera de l’enquête », a-t-elle déclaré. Les autorités ont reçu l’alerte à la bombe samedi à 22h50 locales (2h50 GMT) après le décollage de l’avion de la compagnie turque de l’aéroport international John F. Kennedy de New York. L’avion a atterri à Halifax peu avant 1 heure du matin (5h GMT). Cette alerte à la bombe survient alors que les responsables de l’aviation civile sont en alerte maximum à la suite des attentats du 13 novembre à Paris. (Lire)

     

    Daech menace à nouveau la France

    Une semaine après les attaques de Paris, Daech a publié une nouvelle vidéo dans laquelle il menace (à nouveau) la France et annonce des attentats qui seront « pires que le 11 septembre » aux USA. Dans la vidéo, intitulée « Paris s’est effondré », on peut apercevoir la Tour Eiffel s’écraser au sol. Ces images sont en réalité tirée du film « G.I. Joe : le réveil du Cobra » (2009). Elle présente également des images des frappes françaises en Syrie suivies de clichés tirés des attaques du 13 novembre dernier. Autre détail : un avion d’Air France est mis en évidence. Pour clôturer la mise en scène, deux hommes prennent la parole et visent directement François Hollande, assurant que le chef d’État français n’était « plus en sécurité dans son propre pays ». (Lire)

    La Tunisie fait face à « une alliance » entre les terroristes et les contrebandiers

    Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Taieb Baccouche, a souligné samedi à Paris que la Tunisie fait face aujourd’hui à une alliance entre les terroristes et les contrebandiers. « Il s’agit même d’une mafia composée de terroristes et de trafiquants d’êtres humains », a-t-il indiqué lors d’un débat organisé par le Consulat Général de Tunisie à Paris à la Maison de Tunisie autour du thème « la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme est une responsabilité collective ». « Les trafiquants se font protéger par les terroristes », a ajouté Baccouche, évoquant les défis à relever par la Tunisie face au terrorisme. (Lire)

    Barack Obama promet de « détruire » l’État islamique

    Barack Obama a affirmé dimanche que les États-Unis et leurs alliés poursuivraient sans relâche leur lutte contre l’État islamique, couperaient les sources de financement de Daech et traqueraient ses dirigeants. « Détruire l’État islamique n’est pas seulement un objectif réaliste, c’est une tâche que nous allons mener au bout », a déclaré le président américain lors d’une conférence de presse à Kuala Lumpur. « Nous les éliminerons. Nous reprendrons les terres où ils sont, nous supprimerons leurs financements, nous traquerons leurs dirigeants, nous démantèlerons leurs réseaux, leur lignes de ravitaillement, et nous les éliminerons. » (Lire)

    « Vatileaks » : 5 personnes inculpées par la justice du Vatican

    La justice vaticane a annoncé samedi avoir inculpé cinq personnes, dont deux journalistes italiens, accusées d’ » association criminelle », de vol et de divulgation de documents confidentiels sur les dysfonctionnements et malversations au Saint-Siège. Ces personnes sont convoquées pour une audience préliminaire, fixée au 24 novembre. C’est la première fois que des journalistes, Gianluigi Nuzzi et Emiliano Fittipaldi, comparaîtront devant la justice du Vatican. Ces derniers ont publié en même temps, le 5 novembre, deux livres révélant frasques et dysfonctionnements financiers au sein du Vatican. Un prélat espagnol proche de l’Opus Dei (une institution de l’Église catholique romaine), Lucio Angel Vallejo Balda, et une consultante italienne, Francesca Immacolata Chaouqui, ont été arrêtés pour avoir communiqué à ces deux journalistes des documents confidentiels. Mme Chaouqui a été remise en liberté, après avoir accepté de collaborer, tandis que M. Vallejo Balda est toujours en détention au Vatican. (Lire)


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